dimanche 28 juin 2009

Pour ceux qui veulent se souvenir d'Équateur en musique

Je vous préviens, âmes sensibles, les videos sont... particuliers.

L'incontournable Te Amo...
http://www.youtube.com/watch?v=wg7M5wjHgBM&feature=fvst

Danse russe!
http://www.youtube.com/watch?v=BQAKRw6mToA
(Est-ce que quelqu'un peut répondre à cette question obscure: qu'est-ce qu'une chanson d'un groupe pop allemand, parlant de Moscou et datant de 1979, fait à être populaire en ce moment en Équateur?!?!?)

Marie-Anne

vendredi 26 juin 2009

La fin déjà...

Ça y'est c'est fini! Le stage que nous préparions depuis un an est passé si vite que c'est dure à croire que tout soit déjà terminé. Sept étudiants et un prof ont quitté l'hôtel de bon matin vendredi dernier pour prendre un avion qui les ramène en Amérique du nord. Plusieurs autres étudiants ont quitté l'hôtel dans la journée vers diverses destinations. Ma vie a subitement changé ce matin là. Chacun fait maintenant ce qu'il veut, il n'y a plus rien à planifier, à organiser, plus personne à aider, à consoler, à renseigner. Plus de souper ou de soirée en compagnie d'étudiants.


Vous me manquerez tant chers petits "SENSeux" maintenant devenus "SENSiens". Lors du souper d'adieux vous nous avez offert une performance extraordinaire, une preuve ultime de votre esprit d'équipe, de votre profond respect des autres, de vos talents de communicateurs! L'apothéose d'une année qui était aussi faite de tout ça.


Le 48 étudiants de l'Option SENS 2009 auront formé un grand cru. Mais au moment d'écire ces lignes j'ai une pensée spéciale pour ceux qui m'ont accompagné à Chugchilan et à Oyambarillo. Quelle belle gang vous avez formée. Que de dynamisme, d'initiatives, de respect, d'entraide, de patience. Vous étiez tellement bon que je me demandais parfois à quoi je servais!


Tout ces merveilleux jeunes adultes que j'avais appris à connaître et à apprécié depuis un an sont disparus en un claquement de doigts. Ça laisse un grand vide. Tous ont des projets plein la tête. Certains passeront nous voir au cégep l'an prochain ou nous enverront des messages mais d'autres ne donneront plus jamais de nouvelles. Ouf! C'est sans doute l'aspect le plus ingrats de la tâche d'un professeur. À chaque année tout recommence à zéro. Ceux qu'on avait appris à tant aimer s'en vont et il faut tout recommencer avec des nouveaux.


À tout ces adultes qui trouvent que les jeunes d'aujourd'hui sont paresseux, irrespectueux, désillusionnées, j'aimerais dire que vous avez bien tort. Les jeunes d'aujourd'hui sont capable de grandes choses. N'ayez crainte pour l'avenir, nous sommes entre bons mains!!!


Guillaume

P.S. Repassez voir le blogue,il me reste 2 messages à écrire! Il faut bien que quelqu'un parle du premier souper cabane à sucre de l'histoire de l'Equateur!!!

lundi 22 juin 2009

Joëlle est vraiment plus HOT que la moyenne des gens

L'Équateur, c'est vraiment chill....... Nous sommes arrivées en Argentine hier matin, et croyez-nous, à l'aéroport ils sont ben plus stiff!!! Ils ont voulu arrêter Joëlle parce qu'elle dégageait trop de chaleur... !!! Ça a l'air que sa température corporelle est plus élevée que la moyenne, c'est même prouvé scientifiquement! À la sortie de l'avion on a passé l'épreuve du détecteur de chaleur et Joëlle a tout fait biper.... Ils ont pas compris qu'elle était simplement plus HOT que tout le monde, alors ils lui ont foutu un thermomètre en dessous des aisselles pour prendre sa température... Et elle de vouloir se justifier : Yo soy nerviosa porque... el avion...!
Plus stiff.... mais moins chaleureux! (C'est pour ça que Joëlle détonne dans le décor...) On a eu affaire à une madame chiante à la banque qui ne daignait même pas nous répondre... maudits fontionnaires! Alors quand on a vu un monsieur-taxi beaucoup trop sympatique on a voulu en profiter! ....... "fuck", "tabarnak" et "câlisse" sont les mots qui décrivent le mieux nos premiers instants en Argentine..... on s'est fait complètement arnaqué par le maudit chauffeur! Les gars de l'auberge l'ont qualifié de la fameuse insulte "hijo de puta", ce qui nous a mit un baume sur le coeur...
On se réconcilie aujourd'hui avec la ville, parce que hier c'était un peu difficile étant donné que tout, absolument tout, est fermé le dimanche... héhé!
Fred, Joëlle, Miriam et Véro, en direct de Buenos Aires, Argentine

dimanche 14 juin 2009

Jour d elections a Catacocha

Aujourd hui, ce sont les elections du parlement andin en Equateur. Les rues de Catacocha sont bondees. Un monsieur me casse les oreilles dans un microphone en chantant gueulant, riant. Les gens font cuire des pates de poulet dans la rue. Des stand de gugusses ont ete amenages egalement. Ces stands sont tellement bas que je me pete la tete partout. En fait, aujourd hui je me sens comme un geant dans la ville. La moyenne de grandeur des gens ici est de 4 pieds 2. Ils sont petits!!! Tout a lheure jai accompagne ma mere quand elle est alle vote. L armee equatorienne est presente avec leur plus beaux fusils, du genre AK 47 (grosse mitraillette). Tout un choc culturel.

Tout a lheure nous allons a une fete pour souligner notre depart. Et oui nous partons deja dans deux jours. Je me suis mis chic parce que ma famille se sont mis sur leur 31. En fait, ce matin quand je me suis leve tout le monde etait habille tres chic et etait pret a partir pour la ville. Ma mere ma dit depeche toi on part. Jai donc eu 5 minutes pour prendre ma douche (je ne serais pas reste longtemps de toute facon leau est congele), me raser, aller etendre mon linge, remplir ma bouteille deau, repasser ma chemise et mhabiller. Je reitere mon admiration pour le sens du temps des equatoriens. Ils sont presque tout le temps en retard, mais quiand ils veulent que tu te depeches, ILS VEULENT QUE TU TE DEPECHES! Sur ce, je vous laisse, je men vais faire la fiesta!

Etienne Dupuis

Vaquero, Cowboy, Garçon vache !?

Bonjour à tous!

Bien au chaud dans un café internet de Pifo, je suis sur le point de faire compétition à mon homologue du sud, Étienne, Mike ou Steven (selon laccent). Jai à ma grande surprise moi-même fait la connaissance dune sale bête à sabots. Par malheur, jai également dû la chevaucher. Pour vous donner une idée du genre de monstre sur lequel je suis monté je vous dirais que cétait un cheval dans sa phase ingrate. Adolescent, les bras trop longs, la voix en pleine mutation et les cheveux coupés tout croches. Vous voyez le genre, morveux de secondaire 2! Bien figurez vous donc que pas plus de 5 minutes après être monté sur mon nouvel ami, il sest mis à me trouver trop lourd, puant ou désagréable (dans le genre crise dadolescence accompagné de problèmes avec lautorité) et a alors cavlièrement prit soin de me le faire savoir. Jai pris connaissance de ses humeurs alors que je le voyais dressé sur ses pattes arrières, le tout en ayant mal aux fesses. En des termes plus simples, je pense avoir accroché le bouton éjection sur la selle. Je vous dirais que de voir un animal 4 fois plus lourd que moi me dancer entre les jambes se rapproche beacoup dun cauchemar en règle.

Par la suite, jai proposé au propriétaire du cheval en question de faire des Empanadas avec son ¿canasson?. Il ma courtoisement expliqué que la consommation de viande chevaline est PROSCRITE en terre équatorienne.

Donc je vais devoir côtoyer mes nouveaux amis les animaux pour encore toute la durée du stage.

Bonne vie!
Marcos le gasket équatorien AKA Gordito qui brise des blocs de béton en sassoyant dessus, deux ampoules avec sa tête, des fils de fer barbelés et des coeurs!

samedi 13 juin 2009

Bonne fete Etienne!

Bonne fete Etienne! Je te souhaite une fete inoubliable a Oyambarillo!

Sinon, ici a San Antonio cest les elections demain et cest tout une affaire! Il a y environ 15 partis qui saffrontent (pacifiquement quand meme) en parandant, en oraganisant des spectacles en affichant des pancartes un peu partout! Notre famille a moi Eliane et Fred prend pour le parti 5. On a donc du porter un beau chandail en lhonneur du numero 5 et agiter un drapeau toute la soiree en ecoutant des artistes invitees, entre autre une chanteuse pas mal "ketaine" et un humoriste qui etait tres drole... en tout cas cest ce que nous en avons deduit par les rires de la foule, car nous navons pas compris grand chose!

Plus tard cet apres midi le groupe de San Antonio sen va visiter la mitad del mundo...eh oui nous pourrons enfin mettre nos pieds des deux cotes de lEquateur!!

Bref, je passe du beau temps a San Antonio et le 17 juin arrive quand meme un peu trop vite a mon gout!!

Laurence ou Laurexita!

vendredi 12 juin 2009

Moi qui croyait m'etre reconcilie avec les chevaux

Quelques nouvelles en provenance de Catacocha,
Tout d'abord aux sports : L'equipe des touristes de Montreal sest fait lessive au basketball contre lequipe des freres maristes 16 a 4. Apres le match, lentraineur des touristes a affirme que le resultat aurait ete different si le match avait ete dispute au Quebec: <<>>.

Au niveau culturel : Les cours danglais sont maintenant termines pour les habitants de Catacocha. Les jeunes savent maintenant dire Give me five. Les profs ont tous adores leur experience. De plus, deux murales ont ete fait par les etudiants de sens, une pres du cimetiere et lautre dans la bibliotheque de la ville.

Et a la meteo Colette : Il fait beau et chaud et hier nous avons eu la premiere pluie depuis que nous sommes ici.

Allons maintenant voir un reportage dun etudiant qui nous raconte comment se passe la vie quotidienne dans un petit village equatorien.
Levee du jour, je fake de dormir meme si je ne dors plus depuis 1 heure a cause notamment du bruit du perroquet, des chiens, des poules et des allers retours des habitants de la maison. Je fake de dormir parce que comme cela nous allons commence a travailler plus tard. Oh mon dieu cest mal!!! Comprenez moi bien, ce nest pas que je naime pars travailler avec ma famille, mais cest que mon corps ne veut plus suivre. Je suis racke de partout. Quand je me leve mon corps prend 15 minutes avant de demarer (cest ce que les gens de 50 ans disent habituellement). Par la suite, je prends 45 minutes pour dejeuner. Cette fois je prend mon temps, parce que pour moi, du poulet le matin cest dur a avaler. Ensuite, nous partons dans le champ travaille. Il y a deux jours, jai charie du bois tres pesant dans des sentiers concu pour les gens de petites tailes. Bilan de la journee, 3 echymoses, 10 scratches sur les bras et un mal depaule.

Le lendemain, nous sommes partis en expedition pour aller cuiellir du cafe en cheval. Ceux qui ont lu mes autres chroniques sur le blogue savent que les relations entre les chevaux et moi sont pour le moins tendus. Je suis neanmoins monte sur le cheval avec de bonnes intentions. Aussitot monte, jai su que tout irait mal encore une fois. Le cheval ne repondait pas a mes commandements et javais pronfondement au derriere et le frottement de mes jambes sur lanimal marrachait le poil de jambe. Jai alors demande sil etait possible de marcher. Elle ma repondu oui, mais elle ma avertit que les plants de cafe etaient tres loin. Je lui ai repondu que ce netait pas grave, que jetais en bonne forme. OH mon dieu! On ne parlait pas de la meme forme. Tout au long du voyage, le poulin du cheval qui ne voulait pas de moi me lancait des regards baveux en voulant dire: Ah ah ma mere veut pas de toi et tu marches. Je lui alors crie : <<>>. Il a eu peur et est parti rejoindre sa maman.

Au bout de deux heures et demi de marche, sur le terrain de ma famille, dans des sentiers abruptes, nous sommes arrive au plans de cafe. Je me suis alors effondre par terre, tel une baleine echoue sur la plage de tadoussac. Ma mere ma dit debout nous devons cueillir du cafe. Je me suis donc leve et jai cueilli du cafe pendant 4 heures!!! Par la suite, la maman de la famille a prepare un repas eu beau milieu du bois avec un petit feu quelle venait dallumer. Quelle experience. Je vivais alors pleinement mon stage. Je chiale beaucoup, mais en realite cette journee fut de loin la plus memorable de mon experience equatorienne. Je vivais alors pleinement la quotidiennete des gens la bas. Jusqua ce que mon frere sorte son cellulaire de sa poche et fasse jouer de la musique. Bravo Yonathan, tu viens de briser mon moment. Apres avoir cueilli trois tonnes de cafes, quantite suffisante pour garder le monde entier reveille pendant toute une journee, nous sommes repartis vers la maison. La mere a tenue a me preter son cheval pour le retour puisque, disait-elle, il etait plus docile. Il l'etait, en effet, et je nai pas eu de problemes pour le chemin du retour. Arrive a la maison, tout le monde riait de ma demarche qui pourrait se decrire par le mot : ecarte. En effet, javais tres mal aux fesses et aux cuisses. Entre dans la maison, je me suis effondre sur mon lit. Mon grand-pere est venu me voir et ma demande si je voulais revenir demain. Je lui ai alors repondu: <Demain, euh... non je dois aller en ville dou je vous ecrit>.

Etienne Dupuis

jeudi 11 juin 2009

Les chiens d'Oyambarillo

Les pieds mouilles, je prends le temps que ca prendra pour vous parler des chiens d'Oyambarillo (notre communaute). Faut croire qu'ils me font vraiment capoter.

Un truc d'abord, avant de commencer: ici, tout le monde a un chien. Des fois deux, trois, quatre ou sept - eh oui ! la petite avait sept chiens, trois chats, quelques animaux de ferme, poissons rouges et iguanes -, mais au moins un. Comment proteger la maison sinon?

Bref.
A la base, je n'ai rien contre les chiens. C'est super affectueux, ca bave, tu peux jouer avec et ca court partout. J'en voulais meme un - une sorte de reve de ti-cul -, mais maintenant, je sais plus trop. Faut dire que les chiens ici, c'est pas comme a Montreal ou on peut flatter les chiens des passants. Le moindrement qu'on s'approche d'un chien qu'on ne connait pas, il nous montre les crocs et se met a grogner. C'est pas trop rassurant. On apprend vite a les refouler, nos bonnes intentions.

Ca, c'est le jour. Si il y a en quelques uns qui sont viables quand il fait jour, la nuit, c'en est fou. Ils sentent comme un besoin de courir et de gueuler apres tout ce qui bouge. Resultat: personne ne sort passe sept heures et demie/huit heures, quand le soleil est couche. Les marches au clair de lune, vous pouvez oublier ca bien vite. Ca me prend tout mon petit change pour marcher de chez nous a chez Janie, qui n'est pourtant qu'a 15 minutes de marche.

Voici de quoi eut l'air notre premiere nuit a essayer de se voir pour profiter de la vue sur Quito:

8 heures - Je sors de chez nous. Il fait noir. Quelques lampadaires eclairent la route rocailleuse que je dois descendre pour arriver chez Janie, la ou tout le monde s'est donne rendez-vous. Je commence la descente. Personne dans les rues. Que des maisons noires, barricadees pour la nuit. Quelques chiens se mettent a japper derriere leur barrieres.
Je continue ma marche, concentre. Puis, plus de barriere. Les chiens errant dans la rue au loin se retournent, me voient et se mettent a courir vers moi. Arrives a mon niveau, ils s'arretent et se mettent a sauter. Ils me suivent (en gueulant toujours. Rendu la, on ne plus dire japper ou grogner. C'est de la haine pure. S'ils etaient humains, ils me crieraient les plus belles insanites du monde.). Je continue jusqu'a chez Janie. C'est pas si pire, dans le fond. Tout ce qu'il faut, c'est ne pas leur porter attention. C'est juste des petites betes en manque d'affection.

Arrivee chez Janie, c'est tout le monde assis sur le lit qui prefere rester la, a l'abris des gangs de rangs et des chiens enrages. On va au moins dehors pour profiter du ciel et de la nuit douce. Des chiens se battent au loin. Ils s'approchent. Luis, le monstre de Janie vient nous rejoindre. C'est lui qui nous defend quand un chien errant s'approche de nous. Il lui saute a la gorge et les deux nous revolent dessus. OK les enfants! C'est fini, chacun chez soi.

Putain de chiens ...

Le mien, Claus, est enferme sur le toit. Mes parents disent qu'il est trop dangereux. Il tuerait les autres chiens qu'ils disent. C'est vrai qu'il a l'air d'un ours polaire. Mais il est tout de meme tres affecteux. Il se met presque a miauler quand je m'approche pour me faire lecher la main.

Bref. Grosse histoire pour rien. On s'arrange finalement avec des lifts en char et en se promenant avec des roches ou des batons. La vie est tranquille a Oyambarillo. Les oiseaux chantent le jour et les coqs la nuit.

Wouf Wouf !

- Etienne

¿Grippe porcine? et élections sans alcool...

Bon, comment je dirais aux jeunes de notre cours danglais: Give me six!! En fait, plus rien ne me surprends ici, les grenouilles dans les toilettes, les feux dartifices qui résonnent comme des coups de feux et qui nous font penser à Hòtel Rwanda... De plus, avoir la dhiarée et la grippe à la fois, où des amis militaires canadiens en Afganistan qui refont surface par Facebook dans votre vie...

Par faute de temps appauravent, je vais écrire sur ce dit "Choc Culturel", oui, je fusze bien occupée par ma toilette et le yougort de chèvre accompagné de motons :)

Le lendemain de la premíère nuit dans ma famille à CAtacocha, je me croyais plus forte que tout. Effectivement, javais survécue à une promenade dans les montagnes avec Véronica et nos fréres et soeurs de 3 heures et ma cuisse avait affrontée une clôture de barbelée, en plus d;une bonne diahrée, et d;un dépaysement total. Pourtout, au moment où jai revue mes compagnons de Catacocha, jai pris conscience que nous étions effectivement au bout du monde. A la suite de plusieurs pleurs dans la chambre d;hotel de Maria Helena, je me suis rapellée mon objectif de stage: Toujours repousser ses limites.

Et, en effet, 2 semaines plus tard, je mappercois que cet objectif se produit de lui mème. En fait, japprécie de plus en plus lendroit. Jai découvert le plaisir des toilettes extérieurs sans porte ou rideau qui la nuit dévoilent la voie lactée, celui des ballades en pick-up sur la route dangeureuse vers Toudonda! De plus, jadore le fait que je mapelle ANIK, ANNA, ANITA, ANIKA OU `même SONIA! J;adore que même ici les hommes portent des chandails roses... Jadore la mesa du Mardi qui ressemble à du GOSPEL version espagnole. Je trouve effrayant et hilarant que ma famille croit que jai la grippe porcine. Jaime le fait qui faut être ajeun pour voter et que pendant la fin de semaine des élections, aucun alcool ne peut être consomé...

En d;autres mots, JAIME le bout du bout du bout du Monde!

Je signerai simplement Annick de Catacocha.

Mon coucher de soleil


Après une journée de travail dur à planter de l ail, après avoir battu de la terre, trié les bonnes fèves des mauvaises, attendu un autobus qui n est pas arrivé, fait jouer des enfants alors que je ne peux que difficilement expliquer un jeu avec des phrases complètes, après avoir enseigner l anglais en espagnol, il n y a rien comme le coucher de soleil qui s offre à moi alors que je me repose sur mon balcon.

Nous avons fait le plus grand de notre stage déjà. Aujourd hui, les jours se comptent par ceux qui restent. Nous sommes tous impatient de passer à la prochaine étape. Pour certains, c est de revenir au pays, pour d autres c est de partir vers une nouvelle destination de voyage. Pour tous, cest un début pour de nouveaux projets, de nouvelles rencontres... Pour tous, c est de nouveaux couchers de soleil...

-Luc Labelle

mercredi 10 juin 2009

Les Mingas

À Saraguro, notre tâche est principalement physique... Les mingas (travaux collectifs) ne manquent pas... Depuis 3 ans les étudiants-es de St-Laurent aident la communauté du Kisquinshir à contruire la Casa de las Mujeres, un centre de rencontre et de rassemblement pour les membres de cette communauté. Voici un petit aperçu imagé des travaux que nour réalisons avec nos familles...

Notre tâche est de tranporter un tas poussière de pierre, qui une fois déplacé et transformé en ciment servira à terminer la construction de l'Église de la communauté. Maud et Laurence, toujours de fidèles supporteurs de Barcelona, transportent les sacs de ciement...

Le tas de ciement enfin déplacé...
Nous devons construire un plancher 100% organique. Il s'agit d'un mélange d'argile et de paille qui une fois séché, offre un fini très dur... Joëlle et Nathaly travaillant dans la joie...

lundi 8 juin 2009

Ces choses que je ne comprends pas... mais qui font de ce voyage une expérience bizarre, enrichissante, drôle!

  1. Les pancartes accrochées sur le mur à côté de mon lit qui indiquent comment ne pas avoir de puces dans la maison.
  2. Les membres de la famille qui jettent des bouts de nourriture sur le plancher.
  3. Se faire réveiller par un cochon qui huuuuuuuuuuuurle à 4 heures du matin, parce que mon père est en train de le tuer.
  4. Les fênetres qu'on ferme avec des planches de bois pour ne pas avoir froid, mais qui ont des grosses craques entre les planches.
  5. Les bols de viandes crues sur le comptoir en après-midi, avec plein de mouches dessus, alors que tu sais très bien que c'est ce que tu vas souper.
  6. 3 personnes... 1 lit simple
  7. Les vaches et les taureaux dans la rue... à 60km/h...
  8. Les conducteurs qui doublent d'autres autos dans des courbes en pente... merci!
  9. Les bouts (intestin, estomac, tubes quelconques, crane...) du cochon de 4 heures du matin devant toi sur la table pendant que tu déjeunes...
  10. Les gens qui croient que je ne comprends rien...
  11. Les gens qui croient que je comprends tout...
  12. Les gens qui ont froid quand il fait 25 degré
  13. Les moments où il faut imiter des mots comme vomir pour dire qu'un ami est malade, ou exploser pour dire que si on se fait trop nourrir, on va effectivement exploser...
  14. Les gens qui trouvent que c'est tard pour se lever 8h...
  15. La mère de ma famille qui regarde les cheveux de tous les enfants pour voir s'ils n'ont pas de poux.
  16. Maxime qui regarde mes cheveux pour voir si je n'aurais pas, par hasard, des poux moi aussi... merci Maxime!
  17. Les chiens qu'on garde, mais qu'on maltraite constamment
  18. La douche (frette!) qui arrète de fonctionner juste comme tu viens de te savonner.
  19. La porte de la <> qui a des grosses craques, et qui evidemment, est juste devant la bolle...
  20. Les ânes
  21. Les monsieurs qui conduisent en me fessant des beaux yeux dans le rétroviseur au lieu de regarder la route quand ils doublent une autre auto.
  22. Les familles, parents et enfants, qui font les poches des gens inconscients sur le trottoir, et que personne n'intervient.
  23. Les gros fusils aux entrées des magasins à Guayaquil.
  24. Les chiens qui mangent les mouches parce qu'il n'y a rien dautre.
  25. La radio de Catacocha.
  26. Les ânes
  27. Les bouts de viande du cochon, tsé celui de 4 heures du matin, accrochés sur la clôture.
  28. Les bébés de 3 ans qui font des fugues des cours d'anglais pour aller courrir dans la rue.
  29. Les camions où on met nos packsacs sur le toit.
  30. Les chiens qui font des concerts la nuit
  31. Les coqs qui font des concerts la nuit
  32. Les ânes qui font des concerts la nuit
  33. Les enfants qui font des concerts la nuit
  34. Les gens qui vont aux toilettes l'un après l'autre, rien dans les mains, rien dans les poches, alors que tu sais très bien qu'il n'y a pas de papier de toilette...
  35. Les iguanes à Guayaquil
  36. Les chambres d'hôtel qui sentent la fosse septique
  37. Comment faire la toilette turque et tenir la flash light en même temps... toujours pas trouvé de réponse... (maxime)
  38. Les fêtes religieuses à Catacocha à 5 heures du matin.
  39. Les touristes qui volent les touristes
  40. Les clacsons à Guayaquil
  41. Les gens qui, en voyant arriver quelques blancs, arrêtent toute opération en cours, et nous observent passer, avec la bouche semi-ouverte et les yeux vides.. (luc)
  42. Encore une fois, les ânes...

Merci, peuple équatorien, d'être ce que tu es! =)

Florenciaaa

dimanche 7 juin 2009

Annick et le fruit des 5 sens

Tocar


Ver




Oler



Oír




Probar



Courtoisie de Marie-Anne, Saraguro



Hervé dans tous ses états

Hervé MySpace

Hervé top model (take 1)


Hervé top model (take 2)



Hervé touriste


Courtoisie de Marie-Anne


Merry et Pipin dans la forêt amazonienne

Durant une magnifique journée dans la forêt amazonienne, un agréable retour en arrière nous est arrivé
Nous devions nous rendre à une cascade, qui était soit disant à couper le souffle. Avant de partir, nous avons eu la brillante idée d'aller nous achetter des gougoune, croyant que nous allions passer une journée tranquille sur le bord de l'eau. Une fois arriver au site, on nous annonce qu'il nous faudra marcher pendant une bonne heure équatorienne avant d'arriver aux cascades. Il nous fallait donc marcher avec nos gougoune dans un petit sentier parsemé d'embuches. Quoi de plus pratique. L'aller c'est relativement bien déroulé, quelques petites glissades dans des trous de bouette, en plus de s'être fait fouettées par quelque petite, non immenses, feuilles.
Une fois rendu, nous nous sommes retrouvées devant une magnifique chute. Nous sommes même allées sous la chute. On aurait cru que nous étions dans un autre monde, un monde de conte de fée. Une lumière brillait dans les yeux d'Éliane, on aurait pensé qu'elle était de nouveau une petite enfant, à l'âge oú l'on s'émerveille de tout. C'était un moment unique que je suis fière d'avoir partagé ce moment ave elle.
Après, un moment il nous a fallu revenir dans le monde réel. Alors nous revoilà reparties pour une nouvelle expédition dans la nature. C'est à ce moment là que la pluie choisit son moment pour ce pointé le bout du nez, mais pas une petite pluie, une sale grosse pluie. Le petit chemin de terre sur lequel nous marchions est devenu une immence chemin de caca. Avec de gougoune, on avance pas vite vite. À un moment Fred est tombée dans une cascade de bouette. C'est à ce moment que tout à dérapé. " Nu pied, ça va ben plus vite" dit Fred. "T'a ben raison" répond Éliane. Donc, nous avons fait le reste du chemin nu pied, sous la pluie.
Au bout d'un moment, nos pied sont devenus bruns. "On dirait des pieds d'hobbits" dit Éliane. Nous voilà maintenant partie pour le monde imaginaire. Fred= Merry, Éliane= Pipin. Nous marchions donc dans la forêt des Hants (Hun pour Éliane). Armée de nos gigantesque feuille (par pluie) nous avancions plutôt vite jusqu'a ce qu'on rencontre un vrai de vrai trou de bouette (du tout mou) et là notre cerveau c'est déconnecté. "On se salit" On n'y est pas allées de main morte. Une fois de retour nous sommes acourru vers le reste du groupe en formation singe plein de bouette partout, en grognant. On s'est même fait prendre en photo par des touristes.
Merry et Pipin (maintenant tout propre)
P.S Joël on est pas folle et je te rapelle que tu faissais partie de la clique par envi

samedi 6 juin 2009

Vilcabamba: Vilquemmerdant ou villequerelaxant,ou encore Ville des vieux selon le Routard.

Selon le Routard:"Le mode de vie actuel et l'alimentation á la sudaméricaine ont eu raison de cette espérance de vie hors du commun. La réputation de Vilcabamba comme la ville de l'éternelle jeunesse date des années 1950 [...]" (p.278)

Les Saraguro arrivent en ville.... Dans le carré, en fait.
Sans les Catacocha nous ne sommes rien. Selon la genése de Vilcabamba, c'est un lieu de repos et de massage. Or, á ce jour, trés peu de centres de massage existent. D'autre part, la ville n'a pas investie dans d'autres divertissements.

Ainsi, nous arrivons dans un hotel oú ils font jouer du new age... Mais, c'est vraiment trés relaxant; il y a des hamacs, une piscine, des fauteuils et un jakousi qui nefonctionne pas par faute d'eau, au dires de la réceptionniste.......... (louche)

Points positifs: il y a de l'eau chaude, de la pression dans les douches, des lits comfortables avec le nec plus ultra du luxe; un matelat. Un déjeuner compris avec des oeufs, des toats, du café bio et du beurre, bon sens..!!!! (oh oh joke de sens.... on n'en finira jamais)
Et pour des gens malades, la ville propose le jour, un silence quasi absolu, mais la nuit, Vilcabamba se réveille; les différents partis politiques font la fiesta dans tous les coins du carré névralgique.... La musique devient ainsi cacophonique, mais les gens restent tout de mème assis sur le troittoir. Á savoir qu'on ne peut sortir la ville des citoyens.......
Également, un restaurant français nous rappelle notre langue maternelle. Du coup, plusieurs Français utilisants le Routard débouchent ici, á notre plus grand plaisir.

LE point négatif; "Y'a fucking pu de vieux" citation de Katia Caballos. Effectivement, depuis l'arrivé des Gringos, cette particularité de cette ville, c'est effacée. Ils sont aujourd'hui en voie d'extinction. Seul vestige de cette époque bénie, le visage du vieux Raul Moreno Jaramillo sur les bouteilles d'eau.
Ce dernier nous fait clin d'oeil d'adieu...

Ce cynisme démontre un repos complet de notre esprit.

Katia Caballo, Stefou du Sud "The South Stef", Annick-Annicka-Anita-Anna-Montañita, "The only Djowelle from the South"...

Mindo et non pas Mines d'eau (meme si on est mouilles en cr····)

Jeudi, nous avons quitte San Antonio pour 4 jours, et pour certaines meres, ce fut tres emotif et larmoyant (la mere loca de Laurita)...

Nous sommes arrives a Mindo, climat amazonien, humide, mais quelle flore!

Vendredi, apres une ride de "teleferique" (ou plutot 4 barres de metal et 4 planches bois) au dessus dune immense vallee, nous pensions arriver tout bonnement , en gougounes, aux fameuses cascades pour nous baigner... Cest mal connaitre lEquateur.

En effet, arrives au bout du teleferique, il nous a fallu marcher une heure sur un "sentier" dans la jungle equatorienne, en bordure (si bordure il y a) de montagnes, entoures de lianes, de feuilles plus grosses que nos draps dauberge et de fourmis rouges. Apres a avoir suer jusqua inonde la vegetation (voila pourquoi ca sappelle un climat tropical humide), nous sommes finalement arrives a desination, meme si Steph a du y laisser une sandale et Yves, ses discours nazis.

Cetait magnifiquement froid et meme si notre cerveau a perdu un peu de son utilite, ca en a valu grandement la peine. La chute etait a couper le souffle. On a pris plusieurs photos de groupe et on a du repartir pas trop longtemps apres, parce qu'un long chemin de retour nous attendait. Et la pluie aussi.

Aujourdhui, avec le groupe de Oyambarillo, on est montes a la cime des arbres et on s'est laisses glisses sur dimmense tyroliennes, c'etait incroyable. On se croyait en train de voler dans la jungle equatorienne. Ensuite, nous avons descendu des rapides en tubes. Nos charmants guides de la journee nous en ont mis plein les yeux (ou nous sont tombes dans loeil)...

Bref, on est heureux, fatigues et humides. On profite du mieux quon peut nos derniers moment de detente avant de donner le coup final dans nos stages respectifs.

Vanessa B. et Laurence C.
ou plutot ...
Ban la vieille rousse et La-o-rex (prononce comme tel par ma mere equatorienne)


PS pour Etienne Dupuis... Moi mon personnage prefere d AMOR URBANO cest la sorciere aux cheveux noirs et a la meche blanche et qui chante des mechancetes au petits garcon qui a un chapeau comme peter pan mais en bleu... Vanessa du Nord

Les Oyambarilliens en vacances...

La gang d'Oyambarillo est allée rejoindre la gang de San Antonio à Mindo, dans la forêt humide (pour ne pas dire mouillé) à l'ouest de la Sierra. C'est de là que j'écris, on s'amuse bien!

En chemin nous nous sommes arrêtés à la Mitad del Mundo, là ou passe précisement (ou presque) la ligne de l'Équateur, question de vivre concrètement la Sensibilisation aux Échanges Nord-Sud.
On a ainsi pu remarquer qu'il fait beaucoup plus froid au nord de l'Équateur.


Guillaume

La macarena en Equateur

Nous avons passe la derniere semaine dans nos familles. De mon cote, tout se passe bien. Je mange tous mes repas avec une cueillere. Le soir quand je me couche jai le droit a un spectacle de la part de l OSC, lorcheste symphonique des chiens de Atumpampa. Atumpapmpa est la communaute dans laquelle je vis. Le matin je ma fais reveille par les poules qui montent sur mon lit. Cette semaine jai monte un meuble Ikea avec ma famille. En fait le plan etait moins clair que celui dun meuble Ikea et nous navions pas reellement doutils. Ca nous a pris 6 heures assembler le meuble. Jecoute toujours amor urbano, le teleroman mediocre equatorien. Un personnage est mort cette semaine. Premiere action importante depuis que jecoute lemission. Mais bon, cest sans interet. Je travaille beaucoup avec ma famille le matin. Jai bati une cloture pendant tout un avant midi. Jetais mort. Une bonne douche froide sa remet sur le piton. Jeudi, jai eu la bonne idee de me rendre a Catacocha a pied, cela ma pris 1h45 ca ete vraiment long. Les cours danglais a Catacocha se passe bien. En tout cas, le enfants savent dire give me five.

Vendredi, nous sommes partis a Vilcambamba pour des vacances. La journee a bien commencee puisque la moitie du groupe ont manque le bus. Mais nous nous sommes retrouves a Loja et tout sest bien passe. Arrive a Villcabamba, nous etions vraiment content de revoir le groupe de Saraguro. Surtout moi. Nous sommes alles dans un restaurant ou il y avait de la bouffe americaine. Les gens semblaient bien aimer la bouffe, mais moi jai ete servi une heure en retard. Je commence a etre habitue je suis souvent servi en retard en Equateur. Lattente en vallait la peine. Mes nachos aux bines, fromages et guacamole etait excellente. Le soir, une fete etait organisee dans le centre ville de Vilcambamba. A tien, une fete, il ny en avait pas eu depuis... hier. Nous sommes alles manger et pendant que nous soupions la chanson de la macarena sest mise a jouer dans le parc. Il nen fallait pas plus pour que quelquun dise "pas game daller danser la macarena dans la rue" pour que tout le groupe y aille. Et oui, nous nous somes leves et avons danse la macarena dans le centre ville de Villcabamba. Les gens nous regardaient comme si nous etions des deranges mentaux, mais nous ont applaudi a la fin. Ils sont polis les Equatoriens, tout de meme. Je vous laisse, la piscine mattend.

Hasta luego

Etienne Dupuis

vendredi 5 juin 2009

Quelques images de Chugchilan (une semaine en retard)

Comme les étudiants ont beaucoup écrit sur Chugchilan, je vais me contenter d'ajouter quelques images à leurs récits. Voici donc en images notre bref séjour à Chugchilan où nous avons ramassé les ordures, installé des poubelles dans toutes les écoles de la région, dansé, mangé du cochon d'Inde (le fameux "cuy") et surtout où nous avons marché dans des endroits magnifiques.


Chugchilan est un minuscule village...d'où un camion de vidange minuscule...

On ne nous accusera pas de ne pas faire la promotion du Cégep de St-Laurent!!!!

Constructions de toits pour protéger les poubelles!
Ceci n'est pas un souper romantique aux chandelles. C'est une panne d'électricité! C'est donc dans le noir que nous avons savouré nos cochons d'Inde. Danse traditionnelle!
Lac Quilotoa. Journée merveilleuse à un endroit merveilleux!
Trekking de Quilotoa jusqu'à Chugchilan. 4h30 de marche, dont une partie autour du cratère.
Vue d'ensemble:
Zoom:
Une trés belle gang!!!
Guillaume

jeudi 4 juin 2009

Deux paysages d'Oyambarillo

Le soir après une longue journée de travail:

Ce qu'on voit lorsqu'on regarde les étudiants:
Ce que les étudiants voient:
Guillaume

Encore Oyambarillo

À part travailler dans des écoles, à Oyambarillo on fait un peu de travail manuel et ce matin on a fait une excursion hallucinante dans les montagnes.

Comme toujours en Équateur, on utilise des outils à la fine pointe de la technologie.

Départ en camionnette à 5h am. Levé de soleil (ennuagé) vers 6h. Oyambarillo sous les nuages et Quito sous le soleil au loin.


Etienne dans toute sa splendeur. Yaruqui derriére lui, Oyambarillo complétement à gauche de la photo.

Quelques moments de grâce!

Guillaume

L'Option SENS passe au XXIe siècle!

Le lien suivant vous mènera à une image satellite offerte par GoogleMap sur laquelle j'ai identifié la maison de chacun des étudiants du groupe d'Oyambarillo, la mienne et les 5 écoles où nous travaillons.

Pour vous donner une idée des distances, il faut environ 20 minutes à Etienne pour aller chez Janie. Mais comme Oyambarillo est perché dans les montagnes, chaque rue monte...ou descend!

(Cliquez sur les marques bleues pour savoir ce qu'elles identifient. N'hésitez pas à faire des zoom in et out pour avoir une meilleure vue d'ensemble.)

http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&msid=114528058695706519048.000468dd3d980ec0255fd&t=h&ll=-0.195425,-78.329376&spn=0.006244,0.01133&z=17

Guillaume

Enfin des nouvelles d'Oyambarillo

Vous attendiez des nouvelles d'Oyambarillo? Nos excuses. Internet n'est pas facilement accessible à partir de la communauté, il faut aller se promener dans la ville voisine pour y avoir accés et il faut savoir choisir un endroit oú la vitesse de connexion est satisfaisante.

Notre stage est essentiellement constitué de travail dans des écoles, particuliérement pour donner des cours d'anglais. Bon, ici, "cours d'anglais" fait référence à un large éventail de possibilités qui vont de jouer au futbol avec les enfants à enseigner véritablement l'anglais à l'aide de vrai matériel pédagogique.

Les étudiants sont divisés en 3 écoles et une maternelle. Même à la maternelle l'anglais est pris au sérieux. Il semble que le futur nouvel aéroport de Quito (mise en service prévue en octobre 2010) qui se construit à peine à 5 km d'Oyambarillo motive énormément la population à parler anglais.

Bon, le problème c'est qu'ici les profs d'anglais ne parlent pas vraiment anglais. Au mieux ils savent les paroles de quelques chansons, au pire ils massacrent les paroles des dites chansons! Notre visite suscite donc un véritable enthousiasme.

Voici quelques étudiants en actions. Plus de nouvelles dans quelques minutes!


Fanny se permet d'enseigner aussi quelques mots de français!

Etienne et Rachel forment une équipe du tonnerre!

En bas, journée de l'enfant à l'énorme école Pedro Bouguet de Yaruqui.

Joelle dans la foule!
En cherchant bien vous reconnaîtrez Janie, Ariane, Marc-Simon, Claudia et Ariane.
Claudia est vraiment dedans!

Guillaume

Moi et la faune, on ne fait qu'un. (episode 2)

Hier soir, je me grattais gentiment le nez dans la rue, avec le soleil couchant, en montant dans le camion d'un gentil monsieur, quand TOUT A COUP. Une immense sauterelle, pas comme nos criquets du quebec la, plutot du genre sauterelles qui bouffe les champs en Egypte dans " Le prince d'Egypte, les maux que Moise envoit au pharaon, pour les non initer". Donc l'immense sauterelle fait un face a face avec ma main, toujours pendant que je me gratte le nez, elle etait donc TRES PRES de mes yeux... la peur que j'ai eu, cest peu vous dire.

Cet apres midi, alors que j'attendais l'autobus bien sagement... Une mouche mutante cest decider a me prendre en chasse... Je vous decrit la chose: de la grosseur d'une balle de golf et qui resemble a une mouche qui cest pas raser depuis longtemps....
Alors la M.M (mouche mutante) me prend en chasse... passe pres de moi ... alors moi je cours je crie et JE TOMBE DANS LA RUE tellement je suis enerver, la dite MM virevolte un peu en haut de moi pendant que je suis au sol et doit me trouver ben insignifiante et peu combative puisqu'elle s' en va aussi vite qu'elle est venue....
Moi je me dit ouff une chance que je suis toute seule , pas de famille ni de gens de Sens... La je me releve bien Fiere... et je mappercoit que toute la famille voisine( il sont comme 109) est sorti de la maison me regarde et risent leur vie comme jamais!
En plus , 3 secondes apres un monsieur arrete son pick-up ( je suis toujours au sol) et me crie ( NO es peligroso, no es peligroso)

Entk je sais pas ce que c'est bibitte la bouffe pour etre grosse de meme mais au rythme ou vont les choses, je vais bientot rencontrer spider-man!

Je vouus laisse, ya un petit gars qui fait du velo dans le cafe internet.. cest un peu deconcentrant

JAIME LA VIE

jenny l'apprenti crododile dundee en herbe!

mercredi 3 juin 2009

Le travail de la ferme

Nous avons les deux mains dedans!
Dedans quoi? Vous ne voulez pas tout savoir, mais, tout de même, il y a de belles choses.

Chacun peut compter cent une aventures qu il a vécu dans sa famille jusqu à présent et ça ne fait que quelques jours qu on affronte ce terrain inconnu. Moi meme j ai buché du bois, ceuillis des oranges, fait un tour d ane (je fais 6´3´´alors je touchait presque parterre), trait une vache, me suis perdu dans les terres de mon père d accueil, posé un système d irrigation et quoi d autre. Encore hier, je courrais dans le bois avec une machette plus grande que mon bras! Là je me sentais ailleur, avec la vague impression d être Rambo dans un film!

Tout les jours il y a des surprises. Certaines meilleures que d autres. Ha j y pense, il faut que je vous montre une photo de la cuisine de ma famille... Il y a plusieurs parents qui arrêteraient de critiquer le ménage de nos chambres... En parlant de chambre, je suis assez chanceux. J en ai une grande qui est completement isolée. C est mon petit coin de repos(repos relatif à cause des coqs le matins). J ai meme un poster de mon meilleur ami pour me tenir compagnie, je parle biensûre de Jesus! À propos de mon ami Jesus... Lorsque je me suis présenté à ma famille je leur ai dis que je m appellais Lùco. Je trouvais que c était assez près de Luc avec une touche latino americaine. Ils ont finit par remettre en doute la traduction de mon nom. Je leur ai alors expliquer que je m appellais comme l apôtre de Jesus, mais dans mon espagnol reduit j ai dit "como el amigo de Jesus" qui traduit veut dire "comme l ami de Jesus". Il n en fallait pas plus pour qu ils partent à rire. Et maintenant... Ils m appellent " El amigo de Jesus". C est trop tard mon nom est fait.

Je vous fait joindre les photos de la vue que j ai lorsque je sort de ma chambre le matin plus une photo de la séparation du groupe du Sud alors que la moitié partait pour Saraguro et que le reste continuait en autobus jursqu à Catacocha.

À tout le monde de che-nou, vos bonne pensées nous aident
-Luc Labelle- (El amigo de Jesus)


...

En allant a la salle de bain ( je sais pas si on peut appeller sa une salle de bain mais bref on se comprend tous)... Jy suis aller pour la grosse comission, vous savez celle avec les waves dans le ventres en extra. Bref jai fait ce que javais a faire... et quand je me suis retourner pour regarder ( LA FAITE MOI PAS SENTIR MAL... PARCE QUE VOUS REGARDER TOUS VOUS AUSSII!!!!!)


Ben bref... il y avait une grenouille dans la toilette

Cest tout ce que jai a dire sur le sujet,
a part que je me sentais un peu mal poour la grenouille... pauvre elle sa lui fesait un peu different de son etang!

p-s jespere que les grenouilles on pas un sens de lodorat tres developper... si quelqun peut me repondre, je vais p-t me sentor moins mal!

Jenny, du bout du monde aka le paradis des mouches a chevreuil et des grenouilles... on se sent presque au lac st-jean!

Máximo en Branaderos

Comme tout le monde, j'étais convaincu que Catacocha était bel et bien le bout du monde... Il s'est avéré que j'ai mon petit bout du monde à moi, comme la plupart d'entre nous. Il se nomme Branaderos et il est très agréable.

Je dois d'abord vous prévenir de quelques petites choses avant que vous preniez la route pour venir me rencontrer à cet endroit. Si on vous dis que un "bus" part à midi de Catacocha pour se rendre à Branadores, c'est que ce n'est pas vraiment un bus et il ne partira pas a midi. Ça ressemble plus à mon ex-auto (la fameuse, d'ailleurs il fait autant de bruit) avec un peu plus de bancs et des gens entassés les uns sur les autres et il quittera vers 1h30. Mais tout va bien jusque l'à, on a déjà vu pire ici. Moi et Florence lançons nos sac-à-dos sur le toit avec de dizaines de grosses poches de riz et de maïs. En passant, si on vous avait dit que ça prenait 40 minutes, méfiez-vous, ça en prend au moins 120 de plus la première fois. Pourquoi seulement la première? Parce que vous vous arrêterez une première fois pour vérifier si la roue avant droite ne lâchera pas. Ensuite vous vous arrêterez pour la changer, ce qui en rythme latin ressemble plus à une cérémonie qu'à un travail de mécanicien. Ce qui est certain maintenant c'est que vous êtes fins prêts à vous rendre au plus vite à Branaderos. Pas si vite! Quelques minutes plus tard, bien installés sur la banquette avant en compganie du charmant chaufard, vous serez aux premières loges afin d'apercevoir le meurtre du siècle... celui d'une vache! Notre ami le conducteur à tut fait pour lui passer à 2 pouces de la figure, mais celle-ci a décidé qu'elle nous rendait visite à moi et Florence dans la simili-camionette. À vrai dire, Florence a eu vraiment peur quand elle a vu la tête de la vache dans le pare-brise, elle ne voulait pas de son bec. Je parlais d'un meurtre pour vous vendre nos sensations un peu, mais ce n'était qu'un accrochage puisque notre amie la tendre et affectueuse vache à continué son chemin sur la route en compagnie des autres vaches et de leurs propriétaire, celui-ci qui n'a fait que saluer le chaufard comme si rien ne s'était passé.

Et nous sommes à Branaderos. Je sors du wagon le premier et Florence continue quelques mètres plus haut pour se rendre chez elle. Elva et Enrique m'accueillent chaleureusement dans leur demeure et me montrent les lieux qui assureront mon sommeil pendant les deux prochaines semaines. Par la suite, j'ai joué au "fútbol" avec le petit Tómas (et avec le ballon le plus dégonflé de tous), leur seul enfant. Il est vraiment adorable.

Chez moi à Branaderos, il ya des poules, des porcs, des ânes sur le chemins, un chat et des chiens qui semblent appartenir à tout le monde. Tout ça rend l'air ambiant assez dépaysant. Mais ce qui capte d'autant plus mon attention, c'est la beauté des dizaines de montagnes qui encerclent celle sur laquelle je me trouve, couché sur le hamac à l'entrée de la "casa" de Elva et Enrique. C'est poignant. Je ne peux m'empêcher que de constamment contempler la vue.

Je croyais que la vue était belle de la casa jusqu'à ce que Enrique m'amène dans les champs, qui se trouvent aussi dans les montagnes. Au beau milieu de milliers de maïs, au coucher du soleil, c'est une plus belle histoire que les autres. Il y cultive du maïs pour les bêtes et une sorte d'arachides. Pour s'y rendre il faut traverser les barbelés en arrière de la casa, prendre le petit chemin le long du ruisseau (avec lequel ils arrosent manuellement les champs avec quelques tubes), monter, descendre, remonter, croiser deux ou trois porcs, passer une clôture, redescendre, croiser un âne perdu, une autre clôture, remonter, traverser le champs de Pablo (le papa de Florence) et nous y sommes. Faites-le à l'envers pour revenir, mais avant le coucher du soleil de 6h30, n'oubliez-pas. J'ai passé un après-midi à déterrer les arachides au soleil avec Enrique, encerclé par les montagnes...

En revenant, Elva avait préparé le souper et j'ai discuté longuement avec la grand-maman, la mère de Elva, qui habite juste en haut de nous sur la montagne. Elle aussi est adorable avec son énorme sourire et ces mille questions sur le Québec et notre style de vie. J'en ai aussi beaucoup appris sur les vie des "campesinos".

Cet après-midi je vais à la bibliothèque de Catacocha, où je me trouve présentement, pour aider ceux qui ont si bien pris en charge les cours d'anglais qu'ils donnent à ce même endroit.

Je cesse mon roman et je vous donnes des nouvelles plus tard...

Hasta pronto!

Máximo (j'ai mis du temps à m'habituer à l'accent sur la première syllabe)

Froid et humide

Il est 9h du matin, et j'ai encore ma tuque, mon polar et mes combines. Mais les montagnes sont superbes ici. J'habite dans une petite communaute non loin du village de Saraguro, avec la famille de Maria et Luis, et leurs deux enfants Sisa (qui veut dire fleur en quichua) et Tupak (le nom d'un guerrier inca.) Je suis tres bien ici, quoi qu'il y ait plusieurs choses auxquelles il faut s'adapter: bananes trop mures qui goutent le parfum, coqs qui chantent n'importe quand dans la nuit, bruits non identifies quand tu dors, sol et murs en terre, l'absence d'eau chaude, et par dessus tout, l'incapacite de communiquer tout ce que tu voudrais dire. L'espagnol est ma troisieme langue, et en plus, ma famille essaie de m'apprendre des mots en quichua. Aille aille aille! Ca fait du bien de parler francais de temps en temps, mais j'aime bien etre dans ma famille. Le rythme de vie est lent et routinier, mais j'apprend des choses. Comme cuisiner des empanadas, par exemple! Je sais que vous etes jaloux. C'est si bon!
Le soleil semble etre reapparu, alors je vais sortir dehors.

Maria Anna pour les locaux

mardi 2 juin 2009

repsolgaz

Repsolgaz, si je ne me trompe pas, cest la compagnie de gaz a mon papa d;acceuil.. je me trouve dans une situation similaire a celle de Vanessa du sud. Une belle grande maison au milieu des montagnes avec protection extreme et systeme d;allarme hyper sensible qui sonne trop frequemment la nuit au milieu d;une plantation d;avocatiers de mais et darbres a papaye. Les plancher en marbre sont tres propres et biens entretenue par la bonne, fanny, qui ne me laisse pas l;aider avec les taches menageres. Quoi que je pourria probablement entretenir ma propre salle de bain dont je suis heureuse de pouvoir faire profite ma Voisine de canton, Jenn:)
Je sens un peu de tension (un peu deplaisante) reliees a cette situation et a l;inegalite des milieu. je tiens au fait que je me retrouve la bas par hasard (parce quon a ete tire au sort) Jmy plais bien. Ma famille est drole, surtout le papa! Il parle simplement trop. Il est anti religieu, anti Correa, anti pesticide (sa plantation est bio! malgre sa compagnie de gaz), il croit aux extraterrestre, aimerai que jepouse un equatorien ou un Australien, il est en diette, on mange peu de riz...je ne me sens pas trop depaysee!

Marcelle

Ah la famille

Voici l'histoire de deux pauvres petites filles perdus au beau milieu d'un village inconnu (en fait il est connu c'est Pomasqui). Elles étaient prisonnières d'une forteresse tenu par un Barbudo (POOOUUUUWWWWAAAAA). Ne parlant pas la langue à la perfection, elles ont vecu le plus grand malaise de leur vie.

Explication. Il nous semblait bizare que notre famille d'acceuil croyait que nous venions des États-Unis. Nous nous disions qu'un stage de la sorte mettait au courant les familles d'acceuil de l'endroit d'où venaient les étudiants. En plus du probleme de la nationalité, il y avait un problème flagrant quant au fait que nous étions deux à intègrer leur cercle. Les yeux disaient tout.. Cercle des plus étrange puisqu'il y avait des enfants qui poussaient de nul part, ayant les meme noms et pas les memes parents. Après une soirée de danse traditionnelle qui nous évita toute communication en espagnol avec qui que soit (particulièrement la famille), nous nous sommes coucher en catégorisant cette situation de NÉBULEUSE. Mais en tant que personne positive nous nous étions convaincu que tout était normal. Le lendemain matin, n'ayant aucun projet avec la famille, nous sommes allées nous promener dans les bois. Rien d'extraordinaire. Durant l'après midi nous sommes fait dire par notre pere(pas vraiment notre pere dans le fond) qu'il fallait partir avec tous nos bagages pour une réunion avec le reste du groupe. Ne comprenant pas pourquoi nous devions partir nous avons appellé Yves, qui nous a dit de laisser nos affaire chez nous. A l'arret d'autobus au fond de notre trou notre pere nous anonce que la reunion est dans une maison inconnue (finalement pas inconnue) et n'ayant pas le sens de l'orientation, nous lui avons demander de nous accompagner. Ouf encore les yeux qui voulaient tout dire. Arrivé à la réunion on nous dit que cette famille n'etait que temporaire. Ca aurait ete le fun qui nous previennent.
Maintenant les deux jeunes filles se retrouves dans une autres familles des plus familliales...elles sont passé de soeur à cousine et en on gagner une autre.
Donc, Éliane, Laurence et Fred se retrouve dans la meme famille, mais pas dans les meme maison...

Distribution des role
Éliane - fille perdue
Laurence - autre fille perdue
Fred- narratrice et nouvellement cousine

Lecole commence

Voici les premiers jours décole qui commence dans la ville de San Antonio. Tout commence bien avec une petite journee de jeux et de fête. Ici, le premier juin cest le jour de lenfant donc moi, Eric, Joel et Laurence on navait pas encore rien fait, sauf manger de la creme glacee!!!!! Après une fete endiablé on commence un autre jour!Comme a Pulingui la discipline nest pas le fort des professeurs, mais deja les enfants sont plus propre!!! Je suis dans une clase de deuxiemes annees
qui ne connaissent que yellow et teacher comme mot en anglais. Même mon prof ne sais pas parler anglais... quelle bonne occasion de dire nimporte quoi haha! Pour vrai, cette fois ci, les enfant sont tres attentif quand on leur apprend quelque chose et connaise le reglement de lever sa main avant de parler!!! ce qui constitue un GROS avantage!Mais voila que mon cours ces terminer par larriver du prof de broderie! et oui à 6ans... Ensuite la recreation, le diner (il est 10h30) et ensuite un petit jeu de francais. Voici donc comment sest derouler ma journee de "cours danglais". Cetait bien jai quand meme hate a demain! Tantot on sen va a la garderie qui na pas deau.... qui sait ce qui nous attend... surment des enfants sales...
un tout petit message pour victoria... jai vue, hier, a la television, les pokemon en espagnol!!! ;)
salut todos
isabelle

Pulingui

Quelques images du mini-stage a Pulingui

Ecole de Pulingui
Stephanie, Laurence et Vanessa. Une petite pause pendant la minga. Voir plus bas.

Le groupe avant le depart pour le Chimborazo: Victoria, Eliane, Laurence, Stephanie, Marc Simon, Viviane, Vanessa, Rachel, Etienne, Kim, Isabelle, Fanny et Evo... Nos guides et nos cuisinnieres: Manuel et Luis; Evira et Rosa.

L´ecole avant la tempete... Avec le Chimborazo en arriere plan.


Una minga (corvee) pour transporter la tourbe qui servira de surface de jeu au nouveau stade de soccer. On est a 3200 metres et l oxygene est rare...


Rachel en pleine possesion de ses moyens... Wow !


Victoria dompte la bete... Ou vice-versa...

Evo
(Une grosse bise a Rocio, Sophie et Alexandre !)

Etienne au BEAU milieu de nulle part

Hier, jai finalement rencontre ma famille apres avoir ete malade une journee entiere. Je suis parti en bus vers un trou plus loin que Catacocha, comme si sa se pouvait. En tout cas, rendu a larret dautobus, il faut marcher dans les montagnes pendant 15 minutes. Ça ne me fait rien car le paysage est tout simplement fou. Les montagnes sont a pertes de vue, on voit des chevaux sauvages brouter lherbes, et les moutons senfuir apres que je leur ai fait une grimace. Ma mere adoptive ri encore de la blague je crois. Apres avoir marche durant 15 minutes, il est possible dapercevoir une petite maison au coeur dune petite vallee. Cest la que je vis. Il ny a aucun voisin. Pas de danger donc davoir de querelles pour lemplacement des poubelles. Ma famille est composee de 5 enfants. Bryan 11 ans et Piscira 8 ans sont tres proches de moi. Piscira, ma petite soeur maime tellement quelle veut a tout prix aller jeter mes dechets a ma place. Nous sommes alles jouer a la tag dans les montagnes. Encore une fois cetait maginifique. En revenant, nous avons ramenes les chevres en faisant des bruits avec notre bouches. Dans mon cas, cetait plus des crachats que dautres choses, mais bon. Javais toujours reve ramener un troupeau des montagnes. Rêve accompli. Par la suite, jai fait la connaissance du grand-pere de la famille, Luis. Il est tres gentil. Il ma amene travaille dans le champ. Je me suis fait planter par mon grand-père. Il est vraiment en forme. Apres 15 minutes, je capitulais, les mains pleines dampoules et le dos en compote. Il maime bien quand meme. Jai donne un petit cours de francais a mes freres et soeur et ils ont beaucoup de difficulte, eux aussi, a dire mon nom. En fait, ça sonne un peut comme Achiane Rupios (Etienne Dupuis). Cest pas grave, ils sont adorables. Au souper, la famille a mange devant le television alors que jai mange a la table. Quand jai eu termine mon assiette je suis aller ecoute le teleroman avec ma famille. Le teleroman esta des annes lumieres de Virginie en terme de qualite, juste pour vous donner une idee comment cest mauvais. Aujourd hui jai aide mon grand pere a tondre des moutons. En fait jetais plus spectateur quautres chose, mais il etait contente que je sois la. Par la suite, je me suis rendu a Catacocha dansla valise du pick up et je vous ecrie. Je dois par contre, aller preparer les cours danglais de cet apres midi.

Hasta Luego

Etienne Dupuis

lundi 1 juin 2009

CATACOCHAA YAYAYAYAYA

bonjour,hello, hola... ( pour tous ceux qui donne les cours danglais)

On a finalement atteri dans nos familles du bout du monde hier!!!! Le moment tant attendu... Et bien je vis dans une petite petite petite petite maison de 3 pieces avec 6 autres personne!!! et le pire dans tout ca cest que JADORE!!!! Je dors dans la meme chambre que mes 2 soeurs... les 2 freres se partagent le salon et mes parents dorment... dans la cuisine! QUE BUENO... Je ne peux pas me plaindre la vie est WOW avec les poulets lane le chien le chat les hamsters les rats les moustiques( qui me bouffe les jambes) les cochons et LES MONTAGNESSSSS la vue est a n en pleurer... Jaime jaime et jaime cest tout

Plus cest loin, plus cest pareil !

Vous savez ce que fait ma famille au Quebec ? Ils sont agriculteurs. Et ma famille a Saraguro ? Ils sont agriculteurs aussi ! Alors, jai fait quoi toute la matinee ? Jai retourner la terre avec une sorte de rateau, jai planter des legumes, jai desherber ! Jai donc fait 7 heures davion pour faire exactement la meme chose que jai fait lete passer, a la meme date ?? Eh oui, mais ça ne me derange pas trop ! Et vous savez de quoi je parle avec ma famille ici ? De tracteurs, de vaches, de plantes .. Comme ça fait changement du Quebec !! =-P La seule difference, cest quici, ils sont ardemment contre les pesticides, car ils disent que ca donne le cancer.
Tout comme les operations faites par la medecine occidentale, les medicaments et la pilule contraceptive. En effet, selon eux, presque tout donne le cancer.. Et ma "maman" aimerait bien que, une fois au Quebec, je vous conseille sur quelles plantes medicinales prendre pour guerir vos maladies. Elle pourrait meme men envoyer !! (comprendre lironie de tout ce paragraphe s.v.p.!)
En plus, hier, je suis aller a une place ou tout le monde se reunit avec leur vache, cheval et cochon pour les vendre ou en acheter. Cetait assez fascinant de voir tout ce monde habiller pareil (pantalons 3/4 et chapeau noirs) attendre avec leurs vaches et leurs cochons qun acheteur se pointe.. Dautant plus que, si jai bien compris, mon "papa" tente de vendre sa vache depuis 2 ans .. !
Bref, au Quebec comme en Equateur, mes racines maraicheres ne me quitteront jamais !

Vanessa Clermont-Isabelle

Saraguro= para mi extraño! (=pour moi etrange)

Alors alors me voilà à Saraguro. Et vous voulez savoir pourquoi cest étrange pour moi? Tout simplement parce que mon "papa" a le même âge que moi, cest-à-dire 20 ans, et ma "maman" a 18 ans!!! Apparement qu'ici on se marie vers les 15-16 ans. Donc, ce couple qui m'hébergent ont une petite fille de 1 an et quelques mois. D'ailleurs, je vis également avec certains frères et soeurs du couple. Oui, oui, leurs parents existent, je les ai rencontré au marché hier, mais pour une raison qui m'échappe ils ne vivent pas tous avec leurs parents. En fait, l'hypothèse la plus plausible cest qu ils ont trop d'enfants pour tous les héberger, ils doivent donc vivre chez d'autres membres de la famille. Enfin bref.

Sinon, ils sont très gentils, mais pas très bavards, mais moi non plus dailleurs. En fait, j'ai trop aucune idée de quoi leur parler, nos réalités sont trop différentes. J'ai essayé de leur expliquer hier la raison de notre présence en Équateur, et ça semblait pour eux la chose la plus absurde du monde! Donc sinon, ma famille a une maison assez modeste, mais hey! j'ai une chambre à moi, ils ont une douche (froide) et une vraie toilette qui peut se flusher. Toujours pratique quand on est malade, comme moi hier. Ouais apparemment leur fromage qui traîne toute la journée sur le comptoir me fait pas. Bah non, pas de frigidaire dans cette cuisine tellement petite que j'ai de la difficulté à y entrer. Jean-François dans cette cuisine serait que trop hilarant! Ouais d'ailleurs, même moi, je suis plutôt grande pour les gens d'ici. À part de ça, ma famille est autochtone, mais pas de costumes traditionnels pour eux, non eux cest le look rapper qui les branche! Et bonjour l'inégalité hommes-femmes. La féministe en moi doit faire bien des efforts pour ne pas s'en préoccuper.

Ben sinon, je m'ennuie... Ma famille fait de l'artisanat, mais des trucs trop compliqués pour que je puisse vraiment en faire avec eux. Heureusement, demain on a les travaux communautaires, yeah! je pensais jamais être contente de travailler! Et sinon, on a eu une superbe carte hier de la ville avec où tous les gens vivent alors je vais pouvoir aller voir mes amigos canadienses pour passer le temps.

Alors, c'est ça. J'ai peur de trouver le temps long ici à Saraguro, mais j'espère qu'il en serait rien. Donc, c'est ça. Bonjour à tous nos copain/es du nord de l'Équateur! et bonjour à tous ceux qui nous lisent au Québec.

Amélie

P.S: Un mp3 rempli de musique québécoise, ça peut vraiment faire des miracles !

P.P.S: Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ici, le papier de toilette est parfumé??? C'est honnêtement une chose très étrange et qui doit ne pas créer le confort chez ceux qui l'emploient.

Quelques photos des groupes du sud...

Ci-bas, les terribles supporteurs de Barcelona, l'équipe de Guayaquil. Une partie enlevante malgré un verdict nul de 0-0 contre El National, notre ennemi juré, l'équipe de Quito...
La réalisation conjointe (avec les etudiants du colegio de Olón) d'un protecteur d'arbre, entièrement fait de bambou, par le sous-groupe de Olòn sur la Costa.






Le jumellage des étudiants avec les familles quechuanes lors de notre arrivée à Saraguro.
Désolé pour la qualité de l'éclairage...






Toutes les étudiantes, et les 2 varones (hommes) sont très heureux dans leur nouvelle famille!
Deux belles semaines sont au rendez-vous dans les montagnes... Un petit aperçu du magnifique panorama d'ici