mercredi 8 juillet 2009

Cabane à sucre

Voici enfin le récit de la première cabane à sucre de l'histoire de l'Équateur.

L'événement s'est déroulé à Oyambarillo, la veille de notre départ de la communauté. Ce fut notre souper d'adieux. Nous avions prévu de longue date ce souper cabane à sucre mais bien occupés à tous les jours du stage nous n'avions pas vraiment eu le temps de le planifier. C'est donc 2 jours avant le dit événement que nous avons fait le menu et séparer les tâches.

Avec du recul, on peut dire que ce fut un projet ambitieux. Personne du groupe n'avait travaillé auparavant dans une cabane à sucre et peu d'entre-nous possédions de talents culinaires. De plus, on ne savait pas trop combien de personnes il fallait nourrir. On se lançait donc dans l'inconnu. Ça s'est avéré être une tâche plus complexe que prévu, mais un succès d'autant plus exceptionnel.


"Ben quoi? Il faut bien goûter!"
Au menu:

Soupe au pois, jambon, fèves au lard, omelette dans le sirop, oreilles de christ.
Crêpes, tartes au sucre, croustade aux pommes, sucre à la crème.


Le premier défi fut de trouver tous les ingrédients...et les outils de cuisine! On avait amené 7 cans de sirop d'érable mais tout le reste devait être trouvé sur place. Il a parfois fallut être imaginatifs (faire des oreilles de christ avec de la peau de cou de poulet) et persévérants (1h d'autobus pour trouver des moules à tartes).


Le second défi fut de servir tous les convives. On avait compté que si tous les membres des familles venaient, sans aucune exception, il y aurait une cinquantaine de personnes. Il y en a eu plus de 60, sans nous compter. Chaque membre de chacune des 12 familles qui nous accueillaient à Oyambarillo étaient présents et ils avaient même invités des cousins!!! Wow! Ça c'est un vrai souper d'adieux!!!

Afin de nourrir tout le monde il a donc fallu se sacrifier et nous même n'avons pas mangé. De toute façon on n'avait pas le temps. C'est du sport nourrir 60 personnes, surtout lorsqu' il faut leur expliquer c'est quoi et comment ça se mange et que les installations sont pour le moins...vétustes! Ah! Que de bonne bouffe nous est passé sous le nez!

Le troisième défi fut d'animer la soirée. Le seul disque de circonstance que nous avions était un disque de Mes Aieux, il a tourné souvent!


"Et swing la baquaisse dans l'fond d'la boite à bois"

"Marc-Simon avait un uniforme de circonstance!"

Le tout fut une réussite phénoménale. Tout le monde a bien mangé (même un chien qui s'est régalé d'une croustade aux pommes au complet) et dans la mesure où les Équatoriens ne mangent pratiquement jamais de dessert, ils garderont le souvenir de petits malaises causés par un taux de sucre dans le sang anormalement élevé! Je crois que les gens d'Oyambarillo garderont également pour toujours le souvenir d'étudiants canadiens extrêmement débrouillards, bon vivants et fiers de partager leurs traditions.

Chapeau à la gang d'Oyambarillo! Ce fut un événement grandiose qui a fonctionné grace à l'effort exeptionnel de chacun. Du grand, très grand travail d'équipe! Un événement SENSationnel!!!
Vous avez été si bon! Vous me manquez déjà!
Guillaume

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