samedi 6 juin 2009

Vilcabamba: Vilquemmerdant ou villequerelaxant,ou encore Ville des vieux selon le Routard.

Selon le Routard:"Le mode de vie actuel et l'alimentation á la sudaméricaine ont eu raison de cette espérance de vie hors du commun. La réputation de Vilcabamba comme la ville de l'éternelle jeunesse date des années 1950 [...]" (p.278)

Les Saraguro arrivent en ville.... Dans le carré, en fait.
Sans les Catacocha nous ne sommes rien. Selon la genése de Vilcabamba, c'est un lieu de repos et de massage. Or, á ce jour, trés peu de centres de massage existent. D'autre part, la ville n'a pas investie dans d'autres divertissements.

Ainsi, nous arrivons dans un hotel oú ils font jouer du new age... Mais, c'est vraiment trés relaxant; il y a des hamacs, une piscine, des fauteuils et un jakousi qui nefonctionne pas par faute d'eau, au dires de la réceptionniste.......... (louche)

Points positifs: il y a de l'eau chaude, de la pression dans les douches, des lits comfortables avec le nec plus ultra du luxe; un matelat. Un déjeuner compris avec des oeufs, des toats, du café bio et du beurre, bon sens..!!!! (oh oh joke de sens.... on n'en finira jamais)
Et pour des gens malades, la ville propose le jour, un silence quasi absolu, mais la nuit, Vilcabamba se réveille; les différents partis politiques font la fiesta dans tous les coins du carré névralgique.... La musique devient ainsi cacophonique, mais les gens restent tout de mème assis sur le troittoir. Á savoir qu'on ne peut sortir la ville des citoyens.......
Également, un restaurant français nous rappelle notre langue maternelle. Du coup, plusieurs Français utilisants le Routard débouchent ici, á notre plus grand plaisir.

LE point négatif; "Y'a fucking pu de vieux" citation de Katia Caballos. Effectivement, depuis l'arrivé des Gringos, cette particularité de cette ville, c'est effacée. Ils sont aujourd'hui en voie d'extinction. Seul vestige de cette époque bénie, le visage du vieux Raul Moreno Jaramillo sur les bouteilles d'eau.
Ce dernier nous fait clin d'oeil d'adieu...

Ce cynisme démontre un repos complet de notre esprit.

Katia Caballo, Stefou du Sud "The South Stef", Annick-Annicka-Anita-Anna-Montañita, "The only Djowelle from the South"...

Mindo et non pas Mines d'eau (meme si on est mouilles en cr····)

Jeudi, nous avons quitte San Antonio pour 4 jours, et pour certaines meres, ce fut tres emotif et larmoyant (la mere loca de Laurita)...

Nous sommes arrives a Mindo, climat amazonien, humide, mais quelle flore!

Vendredi, apres une ride de "teleferique" (ou plutot 4 barres de metal et 4 planches bois) au dessus dune immense vallee, nous pensions arriver tout bonnement , en gougounes, aux fameuses cascades pour nous baigner... Cest mal connaitre lEquateur.

En effet, arrives au bout du teleferique, il nous a fallu marcher une heure sur un "sentier" dans la jungle equatorienne, en bordure (si bordure il y a) de montagnes, entoures de lianes, de feuilles plus grosses que nos draps dauberge et de fourmis rouges. Apres a avoir suer jusqua inonde la vegetation (voila pourquoi ca sappelle un climat tropical humide), nous sommes finalement arrives a desination, meme si Steph a du y laisser une sandale et Yves, ses discours nazis.

Cetait magnifiquement froid et meme si notre cerveau a perdu un peu de son utilite, ca en a valu grandement la peine. La chute etait a couper le souffle. On a pris plusieurs photos de groupe et on a du repartir pas trop longtemps apres, parce qu'un long chemin de retour nous attendait. Et la pluie aussi.

Aujourdhui, avec le groupe de Oyambarillo, on est montes a la cime des arbres et on s'est laisses glisses sur dimmense tyroliennes, c'etait incroyable. On se croyait en train de voler dans la jungle equatorienne. Ensuite, nous avons descendu des rapides en tubes. Nos charmants guides de la journee nous en ont mis plein les yeux (ou nous sont tombes dans loeil)...

Bref, on est heureux, fatigues et humides. On profite du mieux quon peut nos derniers moment de detente avant de donner le coup final dans nos stages respectifs.

Vanessa B. et Laurence C.
ou plutot ...
Ban la vieille rousse et La-o-rex (prononce comme tel par ma mere equatorienne)


PS pour Etienne Dupuis... Moi mon personnage prefere d AMOR URBANO cest la sorciere aux cheveux noirs et a la meche blanche et qui chante des mechancetes au petits garcon qui a un chapeau comme peter pan mais en bleu... Vanessa du Nord

Les Oyambarilliens en vacances...

La gang d'Oyambarillo est allée rejoindre la gang de San Antonio à Mindo, dans la forêt humide (pour ne pas dire mouillé) à l'ouest de la Sierra. C'est de là que j'écris, on s'amuse bien!

En chemin nous nous sommes arrêtés à la Mitad del Mundo, là ou passe précisement (ou presque) la ligne de l'Équateur, question de vivre concrètement la Sensibilisation aux Échanges Nord-Sud.
On a ainsi pu remarquer qu'il fait beaucoup plus froid au nord de l'Équateur.


Guillaume

La macarena en Equateur

Nous avons passe la derniere semaine dans nos familles. De mon cote, tout se passe bien. Je mange tous mes repas avec une cueillere. Le soir quand je me couche jai le droit a un spectacle de la part de l OSC, lorcheste symphonique des chiens de Atumpampa. Atumpapmpa est la communaute dans laquelle je vis. Le matin je ma fais reveille par les poules qui montent sur mon lit. Cette semaine jai monte un meuble Ikea avec ma famille. En fait le plan etait moins clair que celui dun meuble Ikea et nous navions pas reellement doutils. Ca nous a pris 6 heures assembler le meuble. Jecoute toujours amor urbano, le teleroman mediocre equatorien. Un personnage est mort cette semaine. Premiere action importante depuis que jecoute lemission. Mais bon, cest sans interet. Je travaille beaucoup avec ma famille le matin. Jai bati une cloture pendant tout un avant midi. Jetais mort. Une bonne douche froide sa remet sur le piton. Jeudi, jai eu la bonne idee de me rendre a Catacocha a pied, cela ma pris 1h45 ca ete vraiment long. Les cours danglais a Catacocha se passe bien. En tout cas, le enfants savent dire give me five.

Vendredi, nous sommes partis a Vilcambamba pour des vacances. La journee a bien commencee puisque la moitie du groupe ont manque le bus. Mais nous nous sommes retrouves a Loja et tout sest bien passe. Arrive a Villcabamba, nous etions vraiment content de revoir le groupe de Saraguro. Surtout moi. Nous sommes alles dans un restaurant ou il y avait de la bouffe americaine. Les gens semblaient bien aimer la bouffe, mais moi jai ete servi une heure en retard. Je commence a etre habitue je suis souvent servi en retard en Equateur. Lattente en vallait la peine. Mes nachos aux bines, fromages et guacamole etait excellente. Le soir, une fete etait organisee dans le centre ville de Vilcambamba. A tien, une fete, il ny en avait pas eu depuis... hier. Nous sommes alles manger et pendant que nous soupions la chanson de la macarena sest mise a jouer dans le parc. Il nen fallait pas plus pour que quelquun dise "pas game daller danser la macarena dans la rue" pour que tout le groupe y aille. Et oui, nous nous somes leves et avons danse la macarena dans le centre ville de Villcabamba. Les gens nous regardaient comme si nous etions des deranges mentaux, mais nous ont applaudi a la fin. Ils sont polis les Equatoriens, tout de meme. Je vous laisse, la piscine mattend.

Hasta luego

Etienne Dupuis