mercredi 8 juillet 2009

MERCI !!!

La cohorte 2008-2009 de l'Option SENS fut vraiment un grand cru. On ne compte plus les records établis:

-Plus grande quantité d'argent distribuée aux communautés `équatoriennes en dons aux familles et aux organismes communautaires (plus de 15 000$).

- Plus gros groupe de l'histoire de l'Option SENS (48 étudiants en stage)

- Plus grande quantité d'argent amassée lors d'activités de collectes de fonds. Notamment grâce au plus lucratif bazar de l'histoire et à un banquet de sensibilisation phénoménal organisé par les étudiants.

- Le blogue le mieux garni (plus de 90 messages)

- Le blogue le plus lu (près de 5000 visites en date d'aujourd'hui, sans compter les 2 semaines qui ont précédés la mise en place du compteur.)
- Etc., etc., etc.

Une belle aventure d'un an rendu possible grâce au travail acharné de plusieurs personnes et l'appui financier de partenaires généreux.
Je vous épargne la liste complète de nos nombreux bienfaiteurs mais je me dois de remercier deux institutions cruciales.

En premier lieu un immense merci à l'Office Québec-Amérique pour la Jeunesse (OQAJ) qui appui généreusement l'Option SENS. Sans l'aide financière de cet organisme du gouvernement québécois, l'Option SENS n'existerait tout simplement plus. Longue vie à l'OQAJ qui encourage les jeunes québécois à participer à la construction d'un monde solidaire.

Un immense merci également au Cégep de Saint-Laurent, principalement à l'équipe de direction (en tête M. Paul-Émile Bourque et M. Pierre Boucher) qui offre des solutions à chaque fois que nous avons des problèmes, mais aussi à l'équipe du service d'animation (Maxime et Ariane) ainsi qu'à l'Association étudiante et à la Fondation du Cégep pour leur soutien financier.

Enfin un merci tout spécial aux collègues qui m'accompagnent dans cette aventure. Sans vous non plus l'Option SENS ne peut exister.


Marie-Hélène Godbout (groupe de Catacocha)

Jean-François Plano (groupe de Saraguro)


YVES MAHEUX (groupe de San Antonio)

J'espère qu'on aura la chance de récidiver!!!

QUÉ VIVA L'OPION SENS!!!

Guillaume (groupe d'Oyambarillo)

Cabane à sucre

Voici enfin le récit de la première cabane à sucre de l'histoire de l'Équateur.

L'événement s'est déroulé à Oyambarillo, la veille de notre départ de la communauté. Ce fut notre souper d'adieux. Nous avions prévu de longue date ce souper cabane à sucre mais bien occupés à tous les jours du stage nous n'avions pas vraiment eu le temps de le planifier. C'est donc 2 jours avant le dit événement que nous avons fait le menu et séparer les tâches.

Avec du recul, on peut dire que ce fut un projet ambitieux. Personne du groupe n'avait travaillé auparavant dans une cabane à sucre et peu d'entre-nous possédions de talents culinaires. De plus, on ne savait pas trop combien de personnes il fallait nourrir. On se lançait donc dans l'inconnu. Ça s'est avéré être une tâche plus complexe que prévu, mais un succès d'autant plus exceptionnel.


"Ben quoi? Il faut bien goûter!"
Au menu:

Soupe au pois, jambon, fèves au lard, omelette dans le sirop, oreilles de christ.
Crêpes, tartes au sucre, croustade aux pommes, sucre à la crème.


Le premier défi fut de trouver tous les ingrédients...et les outils de cuisine! On avait amené 7 cans de sirop d'érable mais tout le reste devait être trouvé sur place. Il a parfois fallut être imaginatifs (faire des oreilles de christ avec de la peau de cou de poulet) et persévérants (1h d'autobus pour trouver des moules à tartes).


Le second défi fut de servir tous les convives. On avait compté que si tous les membres des familles venaient, sans aucune exception, il y aurait une cinquantaine de personnes. Il y en a eu plus de 60, sans nous compter. Chaque membre de chacune des 12 familles qui nous accueillaient à Oyambarillo étaient présents et ils avaient même invités des cousins!!! Wow! Ça c'est un vrai souper d'adieux!!!

Afin de nourrir tout le monde il a donc fallu se sacrifier et nous même n'avons pas mangé. De toute façon on n'avait pas le temps. C'est du sport nourrir 60 personnes, surtout lorsqu' il faut leur expliquer c'est quoi et comment ça se mange et que les installations sont pour le moins...vétustes! Ah! Que de bonne bouffe nous est passé sous le nez!

Le troisième défi fut d'animer la soirée. Le seul disque de circonstance que nous avions était un disque de Mes Aieux, il a tourné souvent!


"Et swing la baquaisse dans l'fond d'la boite à bois"

"Marc-Simon avait un uniforme de circonstance!"

Le tout fut une réussite phénoménale. Tout le monde a bien mangé (même un chien qui s'est régalé d'une croustade aux pommes au complet) et dans la mesure où les Équatoriens ne mangent pratiquement jamais de dessert, ils garderont le souvenir de petits malaises causés par un taux de sucre dans le sang anormalement élevé! Je crois que les gens d'Oyambarillo garderont également pour toujours le souvenir d'étudiants canadiens extrêmement débrouillards, bon vivants et fiers de partager leurs traditions.

Chapeau à la gang d'Oyambarillo! Ce fut un événement grandiose qui a fonctionné grace à l'effort exeptionnel de chacun. Du grand, très grand travail d'équipe! Un événement SENSationnel!!!
Vous avez été si bon! Vous me manquez déjà!
Guillaume

dimanche 28 juin 2009

Pour ceux qui veulent se souvenir d'Équateur en musique

Je vous préviens, âmes sensibles, les videos sont... particuliers.

L'incontournable Te Amo...
http://www.youtube.com/watch?v=wg7M5wjHgBM&feature=fvst

Danse russe!
http://www.youtube.com/watch?v=BQAKRw6mToA
(Est-ce que quelqu'un peut répondre à cette question obscure: qu'est-ce qu'une chanson d'un groupe pop allemand, parlant de Moscou et datant de 1979, fait à être populaire en ce moment en Équateur?!?!?)

Marie-Anne

vendredi 26 juin 2009

La fin déjà...

Ça y'est c'est fini! Le stage que nous préparions depuis un an est passé si vite que c'est dure à croire que tout soit déjà terminé. Sept étudiants et un prof ont quitté l'hôtel de bon matin vendredi dernier pour prendre un avion qui les ramène en Amérique du nord. Plusieurs autres étudiants ont quitté l'hôtel dans la journée vers diverses destinations. Ma vie a subitement changé ce matin là. Chacun fait maintenant ce qu'il veut, il n'y a plus rien à planifier, à organiser, plus personne à aider, à consoler, à renseigner. Plus de souper ou de soirée en compagnie d'étudiants.


Vous me manquerez tant chers petits "SENSeux" maintenant devenus "SENSiens". Lors du souper d'adieux vous nous avez offert une performance extraordinaire, une preuve ultime de votre esprit d'équipe, de votre profond respect des autres, de vos talents de communicateurs! L'apothéose d'une année qui était aussi faite de tout ça.


Le 48 étudiants de l'Option SENS 2009 auront formé un grand cru. Mais au moment d'écire ces lignes j'ai une pensée spéciale pour ceux qui m'ont accompagné à Chugchilan et à Oyambarillo. Quelle belle gang vous avez formée. Que de dynamisme, d'initiatives, de respect, d'entraide, de patience. Vous étiez tellement bon que je me demandais parfois à quoi je servais!


Tout ces merveilleux jeunes adultes que j'avais appris à connaître et à apprécié depuis un an sont disparus en un claquement de doigts. Ça laisse un grand vide. Tous ont des projets plein la tête. Certains passeront nous voir au cégep l'an prochain ou nous enverront des messages mais d'autres ne donneront plus jamais de nouvelles. Ouf! C'est sans doute l'aspect le plus ingrats de la tâche d'un professeur. À chaque année tout recommence à zéro. Ceux qu'on avait appris à tant aimer s'en vont et il faut tout recommencer avec des nouveaux.


À tout ces adultes qui trouvent que les jeunes d'aujourd'hui sont paresseux, irrespectueux, désillusionnées, j'aimerais dire que vous avez bien tort. Les jeunes d'aujourd'hui sont capable de grandes choses. N'ayez crainte pour l'avenir, nous sommes entre bons mains!!!


Guillaume

P.S. Repassez voir le blogue,il me reste 2 messages à écrire! Il faut bien que quelqu'un parle du premier souper cabane à sucre de l'histoire de l'Equateur!!!

lundi 22 juin 2009

Joëlle est vraiment plus HOT que la moyenne des gens

L'Équateur, c'est vraiment chill....... Nous sommes arrivées en Argentine hier matin, et croyez-nous, à l'aéroport ils sont ben plus stiff!!! Ils ont voulu arrêter Joëlle parce qu'elle dégageait trop de chaleur... !!! Ça a l'air que sa température corporelle est plus élevée que la moyenne, c'est même prouvé scientifiquement! À la sortie de l'avion on a passé l'épreuve du détecteur de chaleur et Joëlle a tout fait biper.... Ils ont pas compris qu'elle était simplement plus HOT que tout le monde, alors ils lui ont foutu un thermomètre en dessous des aisselles pour prendre sa température... Et elle de vouloir se justifier : Yo soy nerviosa porque... el avion...!
Plus stiff.... mais moins chaleureux! (C'est pour ça que Joëlle détonne dans le décor...) On a eu affaire à une madame chiante à la banque qui ne daignait même pas nous répondre... maudits fontionnaires! Alors quand on a vu un monsieur-taxi beaucoup trop sympatique on a voulu en profiter! ....... "fuck", "tabarnak" et "câlisse" sont les mots qui décrivent le mieux nos premiers instants en Argentine..... on s'est fait complètement arnaqué par le maudit chauffeur! Les gars de l'auberge l'ont qualifié de la fameuse insulte "hijo de puta", ce qui nous a mit un baume sur le coeur...
On se réconcilie aujourd'hui avec la ville, parce que hier c'était un peu difficile étant donné que tout, absolument tout, est fermé le dimanche... héhé!
Fred, Joëlle, Miriam et Véro, en direct de Buenos Aires, Argentine

dimanche 14 juin 2009

Jour d elections a Catacocha

Aujourd hui, ce sont les elections du parlement andin en Equateur. Les rues de Catacocha sont bondees. Un monsieur me casse les oreilles dans un microphone en chantant gueulant, riant. Les gens font cuire des pates de poulet dans la rue. Des stand de gugusses ont ete amenages egalement. Ces stands sont tellement bas que je me pete la tete partout. En fait, aujourd hui je me sens comme un geant dans la ville. La moyenne de grandeur des gens ici est de 4 pieds 2. Ils sont petits!!! Tout a lheure jai accompagne ma mere quand elle est alle vote. L armee equatorienne est presente avec leur plus beaux fusils, du genre AK 47 (grosse mitraillette). Tout un choc culturel.

Tout a lheure nous allons a une fete pour souligner notre depart. Et oui nous partons deja dans deux jours. Je me suis mis chic parce que ma famille se sont mis sur leur 31. En fait, ce matin quand je me suis leve tout le monde etait habille tres chic et etait pret a partir pour la ville. Ma mere ma dit depeche toi on part. Jai donc eu 5 minutes pour prendre ma douche (je ne serais pas reste longtemps de toute facon leau est congele), me raser, aller etendre mon linge, remplir ma bouteille deau, repasser ma chemise et mhabiller. Je reitere mon admiration pour le sens du temps des equatoriens. Ils sont presque tout le temps en retard, mais quiand ils veulent que tu te depeches, ILS VEULENT QUE TU TE DEPECHES! Sur ce, je vous laisse, je men vais faire la fiesta!

Etienne Dupuis

Vaquero, Cowboy, Garçon vache !?

Bonjour à tous!

Bien au chaud dans un café internet de Pifo, je suis sur le point de faire compétition à mon homologue du sud, Étienne, Mike ou Steven (selon laccent). Jai à ma grande surprise moi-même fait la connaissance dune sale bête à sabots. Par malheur, jai également dû la chevaucher. Pour vous donner une idée du genre de monstre sur lequel je suis monté je vous dirais que cétait un cheval dans sa phase ingrate. Adolescent, les bras trop longs, la voix en pleine mutation et les cheveux coupés tout croches. Vous voyez le genre, morveux de secondaire 2! Bien figurez vous donc que pas plus de 5 minutes après être monté sur mon nouvel ami, il sest mis à me trouver trop lourd, puant ou désagréable (dans le genre crise dadolescence accompagné de problèmes avec lautorité) et a alors cavlièrement prit soin de me le faire savoir. Jai pris connaissance de ses humeurs alors que je le voyais dressé sur ses pattes arrières, le tout en ayant mal aux fesses. En des termes plus simples, je pense avoir accroché le bouton éjection sur la selle. Je vous dirais que de voir un animal 4 fois plus lourd que moi me dancer entre les jambes se rapproche beacoup dun cauchemar en règle.

Par la suite, jai proposé au propriétaire du cheval en question de faire des Empanadas avec son ¿canasson?. Il ma courtoisement expliqué que la consommation de viande chevaline est PROSCRITE en terre équatorienne.

Donc je vais devoir côtoyer mes nouveaux amis les animaux pour encore toute la durée du stage.

Bonne vie!
Marcos le gasket équatorien AKA Gordito qui brise des blocs de béton en sassoyant dessus, deux ampoules avec sa tête, des fils de fer barbelés et des coeurs!

samedi 13 juin 2009

Bonne fete Etienne!

Bonne fete Etienne! Je te souhaite une fete inoubliable a Oyambarillo!

Sinon, ici a San Antonio cest les elections demain et cest tout une affaire! Il a y environ 15 partis qui saffrontent (pacifiquement quand meme) en parandant, en oraganisant des spectacles en affichant des pancartes un peu partout! Notre famille a moi Eliane et Fred prend pour le parti 5. On a donc du porter un beau chandail en lhonneur du numero 5 et agiter un drapeau toute la soiree en ecoutant des artistes invitees, entre autre une chanteuse pas mal "ketaine" et un humoriste qui etait tres drole... en tout cas cest ce que nous en avons deduit par les rires de la foule, car nous navons pas compris grand chose!

Plus tard cet apres midi le groupe de San Antonio sen va visiter la mitad del mundo...eh oui nous pourrons enfin mettre nos pieds des deux cotes de lEquateur!!

Bref, je passe du beau temps a San Antonio et le 17 juin arrive quand meme un peu trop vite a mon gout!!

Laurence ou Laurexita!

vendredi 12 juin 2009

Moi qui croyait m'etre reconcilie avec les chevaux

Quelques nouvelles en provenance de Catacocha,
Tout d'abord aux sports : L'equipe des touristes de Montreal sest fait lessive au basketball contre lequipe des freres maristes 16 a 4. Apres le match, lentraineur des touristes a affirme que le resultat aurait ete different si le match avait ete dispute au Quebec: <<>>.

Au niveau culturel : Les cours danglais sont maintenant termines pour les habitants de Catacocha. Les jeunes savent maintenant dire Give me five. Les profs ont tous adores leur experience. De plus, deux murales ont ete fait par les etudiants de sens, une pres du cimetiere et lautre dans la bibliotheque de la ville.

Et a la meteo Colette : Il fait beau et chaud et hier nous avons eu la premiere pluie depuis que nous sommes ici.

Allons maintenant voir un reportage dun etudiant qui nous raconte comment se passe la vie quotidienne dans un petit village equatorien.
Levee du jour, je fake de dormir meme si je ne dors plus depuis 1 heure a cause notamment du bruit du perroquet, des chiens, des poules et des allers retours des habitants de la maison. Je fake de dormir parce que comme cela nous allons commence a travailler plus tard. Oh mon dieu cest mal!!! Comprenez moi bien, ce nest pas que je naime pars travailler avec ma famille, mais cest que mon corps ne veut plus suivre. Je suis racke de partout. Quand je me leve mon corps prend 15 minutes avant de demarer (cest ce que les gens de 50 ans disent habituellement). Par la suite, je prends 45 minutes pour dejeuner. Cette fois je prend mon temps, parce que pour moi, du poulet le matin cest dur a avaler. Ensuite, nous partons dans le champ travaille. Il y a deux jours, jai charie du bois tres pesant dans des sentiers concu pour les gens de petites tailes. Bilan de la journee, 3 echymoses, 10 scratches sur les bras et un mal depaule.

Le lendemain, nous sommes partis en expedition pour aller cuiellir du cafe en cheval. Ceux qui ont lu mes autres chroniques sur le blogue savent que les relations entre les chevaux et moi sont pour le moins tendus. Je suis neanmoins monte sur le cheval avec de bonnes intentions. Aussitot monte, jai su que tout irait mal encore une fois. Le cheval ne repondait pas a mes commandements et javais pronfondement au derriere et le frottement de mes jambes sur lanimal marrachait le poil de jambe. Jai alors demande sil etait possible de marcher. Elle ma repondu oui, mais elle ma avertit que les plants de cafe etaient tres loin. Je lui ai repondu que ce netait pas grave, que jetais en bonne forme. OH mon dieu! On ne parlait pas de la meme forme. Tout au long du voyage, le poulin du cheval qui ne voulait pas de moi me lancait des regards baveux en voulant dire: Ah ah ma mere veut pas de toi et tu marches. Je lui alors crie : <<>>. Il a eu peur et est parti rejoindre sa maman.

Au bout de deux heures et demi de marche, sur le terrain de ma famille, dans des sentiers abruptes, nous sommes arrive au plans de cafe. Je me suis alors effondre par terre, tel une baleine echoue sur la plage de tadoussac. Ma mere ma dit debout nous devons cueillir du cafe. Je me suis donc leve et jai cueilli du cafe pendant 4 heures!!! Par la suite, la maman de la famille a prepare un repas eu beau milieu du bois avec un petit feu quelle venait dallumer. Quelle experience. Je vivais alors pleinement mon stage. Je chiale beaucoup, mais en realite cette journee fut de loin la plus memorable de mon experience equatorienne. Je vivais alors pleinement la quotidiennete des gens la bas. Jusqua ce que mon frere sorte son cellulaire de sa poche et fasse jouer de la musique. Bravo Yonathan, tu viens de briser mon moment. Apres avoir cueilli trois tonnes de cafes, quantite suffisante pour garder le monde entier reveille pendant toute une journee, nous sommes repartis vers la maison. La mere a tenue a me preter son cheval pour le retour puisque, disait-elle, il etait plus docile. Il l'etait, en effet, et je nai pas eu de problemes pour le chemin du retour. Arrive a la maison, tout le monde riait de ma demarche qui pourrait se decrire par le mot : ecarte. En effet, javais tres mal aux fesses et aux cuisses. Entre dans la maison, je me suis effondre sur mon lit. Mon grand-pere est venu me voir et ma demande si je voulais revenir demain. Je lui ai alors repondu: <Demain, euh... non je dois aller en ville dou je vous ecrit>.

Etienne Dupuis