Affichage des articles dont le libellé est Catacocha. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Catacocha. Afficher tous les articles

vendredi 12 juin 2009

Moi qui croyait m'etre reconcilie avec les chevaux

Quelques nouvelles en provenance de Catacocha,
Tout d'abord aux sports : L'equipe des touristes de Montreal sest fait lessive au basketball contre lequipe des freres maristes 16 a 4. Apres le match, lentraineur des touristes a affirme que le resultat aurait ete different si le match avait ete dispute au Quebec: <<>>.

Au niveau culturel : Les cours danglais sont maintenant termines pour les habitants de Catacocha. Les jeunes savent maintenant dire Give me five. Les profs ont tous adores leur experience. De plus, deux murales ont ete fait par les etudiants de sens, une pres du cimetiere et lautre dans la bibliotheque de la ville.

Et a la meteo Colette : Il fait beau et chaud et hier nous avons eu la premiere pluie depuis que nous sommes ici.

Allons maintenant voir un reportage dun etudiant qui nous raconte comment se passe la vie quotidienne dans un petit village equatorien.
Levee du jour, je fake de dormir meme si je ne dors plus depuis 1 heure a cause notamment du bruit du perroquet, des chiens, des poules et des allers retours des habitants de la maison. Je fake de dormir parce que comme cela nous allons commence a travailler plus tard. Oh mon dieu cest mal!!! Comprenez moi bien, ce nest pas que je naime pars travailler avec ma famille, mais cest que mon corps ne veut plus suivre. Je suis racke de partout. Quand je me leve mon corps prend 15 minutes avant de demarer (cest ce que les gens de 50 ans disent habituellement). Par la suite, je prends 45 minutes pour dejeuner. Cette fois je prend mon temps, parce que pour moi, du poulet le matin cest dur a avaler. Ensuite, nous partons dans le champ travaille. Il y a deux jours, jai charie du bois tres pesant dans des sentiers concu pour les gens de petites tailes. Bilan de la journee, 3 echymoses, 10 scratches sur les bras et un mal depaule.

Le lendemain, nous sommes partis en expedition pour aller cuiellir du cafe en cheval. Ceux qui ont lu mes autres chroniques sur le blogue savent que les relations entre les chevaux et moi sont pour le moins tendus. Je suis neanmoins monte sur le cheval avec de bonnes intentions. Aussitot monte, jai su que tout irait mal encore une fois. Le cheval ne repondait pas a mes commandements et javais pronfondement au derriere et le frottement de mes jambes sur lanimal marrachait le poil de jambe. Jai alors demande sil etait possible de marcher. Elle ma repondu oui, mais elle ma avertit que les plants de cafe etaient tres loin. Je lui ai repondu que ce netait pas grave, que jetais en bonne forme. OH mon dieu! On ne parlait pas de la meme forme. Tout au long du voyage, le poulin du cheval qui ne voulait pas de moi me lancait des regards baveux en voulant dire: Ah ah ma mere veut pas de toi et tu marches. Je lui alors crie : <<>>. Il a eu peur et est parti rejoindre sa maman.

Au bout de deux heures et demi de marche, sur le terrain de ma famille, dans des sentiers abruptes, nous sommes arrive au plans de cafe. Je me suis alors effondre par terre, tel une baleine echoue sur la plage de tadoussac. Ma mere ma dit debout nous devons cueillir du cafe. Je me suis donc leve et jai cueilli du cafe pendant 4 heures!!! Par la suite, la maman de la famille a prepare un repas eu beau milieu du bois avec un petit feu quelle venait dallumer. Quelle experience. Je vivais alors pleinement mon stage. Je chiale beaucoup, mais en realite cette journee fut de loin la plus memorable de mon experience equatorienne. Je vivais alors pleinement la quotidiennete des gens la bas. Jusqua ce que mon frere sorte son cellulaire de sa poche et fasse jouer de la musique. Bravo Yonathan, tu viens de briser mon moment. Apres avoir cueilli trois tonnes de cafes, quantite suffisante pour garder le monde entier reveille pendant toute une journee, nous sommes repartis vers la maison. La mere a tenue a me preter son cheval pour le retour puisque, disait-elle, il etait plus docile. Il l'etait, en effet, et je nai pas eu de problemes pour le chemin du retour. Arrive a la maison, tout le monde riait de ma demarche qui pourrait se decrire par le mot : ecarte. En effet, javais tres mal aux fesses et aux cuisses. Entre dans la maison, je me suis effondre sur mon lit. Mon grand-pere est venu me voir et ma demande si je voulais revenir demain. Je lui ai alors repondu: <Demain, euh... non je dois aller en ville dou je vous ecrit>.

Etienne Dupuis

jeudi 11 juin 2009

Mon coucher de soleil


Après une journée de travail dur à planter de l ail, après avoir battu de la terre, trié les bonnes fèves des mauvaises, attendu un autobus qui n est pas arrivé, fait jouer des enfants alors que je ne peux que difficilement expliquer un jeu avec des phrases complètes, après avoir enseigner l anglais en espagnol, il n y a rien comme le coucher de soleil qui s offre à moi alors que je me repose sur mon balcon.

Nous avons fait le plus grand de notre stage déjà. Aujourd hui, les jours se comptent par ceux qui restent. Nous sommes tous impatient de passer à la prochaine étape. Pour certains, c est de revenir au pays, pour d autres c est de partir vers une nouvelle destination de voyage. Pour tous, cest un début pour de nouveaux projets, de nouvelles rencontres... Pour tous, c est de nouveaux couchers de soleil...

-Luc Labelle

lundi 8 juin 2009

Ces choses que je ne comprends pas... mais qui font de ce voyage une expérience bizarre, enrichissante, drôle!

  1. Les pancartes accrochées sur le mur à côté de mon lit qui indiquent comment ne pas avoir de puces dans la maison.
  2. Les membres de la famille qui jettent des bouts de nourriture sur le plancher.
  3. Se faire réveiller par un cochon qui huuuuuuuuuuuurle à 4 heures du matin, parce que mon père est en train de le tuer.
  4. Les fênetres qu'on ferme avec des planches de bois pour ne pas avoir froid, mais qui ont des grosses craques entre les planches.
  5. Les bols de viandes crues sur le comptoir en après-midi, avec plein de mouches dessus, alors que tu sais très bien que c'est ce que tu vas souper.
  6. 3 personnes... 1 lit simple
  7. Les vaches et les taureaux dans la rue... à 60km/h...
  8. Les conducteurs qui doublent d'autres autos dans des courbes en pente... merci!
  9. Les bouts (intestin, estomac, tubes quelconques, crane...) du cochon de 4 heures du matin devant toi sur la table pendant que tu déjeunes...
  10. Les gens qui croient que je ne comprends rien...
  11. Les gens qui croient que je comprends tout...
  12. Les gens qui ont froid quand il fait 25 degré
  13. Les moments où il faut imiter des mots comme vomir pour dire qu'un ami est malade, ou exploser pour dire que si on se fait trop nourrir, on va effectivement exploser...
  14. Les gens qui trouvent que c'est tard pour se lever 8h...
  15. La mère de ma famille qui regarde les cheveux de tous les enfants pour voir s'ils n'ont pas de poux.
  16. Maxime qui regarde mes cheveux pour voir si je n'aurais pas, par hasard, des poux moi aussi... merci Maxime!
  17. Les chiens qu'on garde, mais qu'on maltraite constamment
  18. La douche (frette!) qui arrète de fonctionner juste comme tu viens de te savonner.
  19. La porte de la <> qui a des grosses craques, et qui evidemment, est juste devant la bolle...
  20. Les ânes
  21. Les monsieurs qui conduisent en me fessant des beaux yeux dans le rétroviseur au lieu de regarder la route quand ils doublent une autre auto.
  22. Les familles, parents et enfants, qui font les poches des gens inconscients sur le trottoir, et que personne n'intervient.
  23. Les gros fusils aux entrées des magasins à Guayaquil.
  24. Les chiens qui mangent les mouches parce qu'il n'y a rien dautre.
  25. La radio de Catacocha.
  26. Les ânes
  27. Les bouts de viande du cochon, tsé celui de 4 heures du matin, accrochés sur la clôture.
  28. Les bébés de 3 ans qui font des fugues des cours d'anglais pour aller courrir dans la rue.
  29. Les camions où on met nos packsacs sur le toit.
  30. Les chiens qui font des concerts la nuit
  31. Les coqs qui font des concerts la nuit
  32. Les ânes qui font des concerts la nuit
  33. Les enfants qui font des concerts la nuit
  34. Les gens qui vont aux toilettes l'un après l'autre, rien dans les mains, rien dans les poches, alors que tu sais très bien qu'il n'y a pas de papier de toilette...
  35. Les iguanes à Guayaquil
  36. Les chambres d'hôtel qui sentent la fosse septique
  37. Comment faire la toilette turque et tenir la flash light en même temps... toujours pas trouvé de réponse... (maxime)
  38. Les fêtes religieuses à Catacocha à 5 heures du matin.
  39. Les touristes qui volent les touristes
  40. Les clacsons à Guayaquil
  41. Les gens qui, en voyant arriver quelques blancs, arrêtent toute opération en cours, et nous observent passer, avec la bouche semi-ouverte et les yeux vides.. (luc)
  42. Encore une fois, les ânes...

Merci, peuple équatorien, d'être ce que tu es! =)

Florenciaaa

dimanche 7 juin 2009

Annick et le fruit des 5 sens

Tocar


Ver




Oler



Oír




Probar



Courtoisie de Marie-Anne, Saraguro



mercredi 3 juin 2009

Le travail de la ferme

Nous avons les deux mains dedans!
Dedans quoi? Vous ne voulez pas tout savoir, mais, tout de même, il y a de belles choses.

Chacun peut compter cent une aventures qu il a vécu dans sa famille jusqu à présent et ça ne fait que quelques jours qu on affronte ce terrain inconnu. Moi meme j ai buché du bois, ceuillis des oranges, fait un tour d ane (je fais 6´3´´alors je touchait presque parterre), trait une vache, me suis perdu dans les terres de mon père d accueil, posé un système d irrigation et quoi d autre. Encore hier, je courrais dans le bois avec une machette plus grande que mon bras! Là je me sentais ailleur, avec la vague impression d être Rambo dans un film!

Tout les jours il y a des surprises. Certaines meilleures que d autres. Ha j y pense, il faut que je vous montre une photo de la cuisine de ma famille... Il y a plusieurs parents qui arrêteraient de critiquer le ménage de nos chambres... En parlant de chambre, je suis assez chanceux. J en ai une grande qui est completement isolée. C est mon petit coin de repos(repos relatif à cause des coqs le matins). J ai meme un poster de mon meilleur ami pour me tenir compagnie, je parle biensûre de Jesus! À propos de mon ami Jesus... Lorsque je me suis présenté à ma famille je leur ai dis que je m appellais Lùco. Je trouvais que c était assez près de Luc avec une touche latino americaine. Ils ont finit par remettre en doute la traduction de mon nom. Je leur ai alors expliquer que je m appellais comme l apôtre de Jesus, mais dans mon espagnol reduit j ai dit "como el amigo de Jesus" qui traduit veut dire "comme l ami de Jesus". Il n en fallait pas plus pour qu ils partent à rire. Et maintenant... Ils m appellent " El amigo de Jesus". C est trop tard mon nom est fait.

Je vous fait joindre les photos de la vue que j ai lorsque je sort de ma chambre le matin plus une photo de la séparation du groupe du Sud alors que la moitié partait pour Saraguro et que le reste continuait en autobus jursqu à Catacocha.

À tout le monde de che-nou, vos bonne pensées nous aident
-Luc Labelle- (El amigo de Jesus)


...

En allant a la salle de bain ( je sais pas si on peut appeller sa une salle de bain mais bref on se comprend tous)... Jy suis aller pour la grosse comission, vous savez celle avec les waves dans le ventres en extra. Bref jai fait ce que javais a faire... et quand je me suis retourner pour regarder ( LA FAITE MOI PAS SENTIR MAL... PARCE QUE VOUS REGARDER TOUS VOUS AUSSII!!!!!)


Ben bref... il y avait une grenouille dans la toilette

Cest tout ce que jai a dire sur le sujet,
a part que je me sentais un peu mal poour la grenouille... pauvre elle sa lui fesait un peu different de son etang!

p-s jespere que les grenouilles on pas un sens de lodorat tres developper... si quelqun peut me repondre, je vais p-t me sentor moins mal!

Jenny, du bout du monde aka le paradis des mouches a chevreuil et des grenouilles... on se sent presque au lac st-jean!

Máximo en Branaderos

Comme tout le monde, j'étais convaincu que Catacocha était bel et bien le bout du monde... Il s'est avéré que j'ai mon petit bout du monde à moi, comme la plupart d'entre nous. Il se nomme Branaderos et il est très agréable.

Je dois d'abord vous prévenir de quelques petites choses avant que vous preniez la route pour venir me rencontrer à cet endroit. Si on vous dis que un "bus" part à midi de Catacocha pour se rendre à Branadores, c'est que ce n'est pas vraiment un bus et il ne partira pas a midi. Ça ressemble plus à mon ex-auto (la fameuse, d'ailleurs il fait autant de bruit) avec un peu plus de bancs et des gens entassés les uns sur les autres et il quittera vers 1h30. Mais tout va bien jusque l'à, on a déjà vu pire ici. Moi et Florence lançons nos sac-à-dos sur le toit avec de dizaines de grosses poches de riz et de maïs. En passant, si on vous avait dit que ça prenait 40 minutes, méfiez-vous, ça en prend au moins 120 de plus la première fois. Pourquoi seulement la première? Parce que vous vous arrêterez une première fois pour vérifier si la roue avant droite ne lâchera pas. Ensuite vous vous arrêterez pour la changer, ce qui en rythme latin ressemble plus à une cérémonie qu'à un travail de mécanicien. Ce qui est certain maintenant c'est que vous êtes fins prêts à vous rendre au plus vite à Branaderos. Pas si vite! Quelques minutes plus tard, bien installés sur la banquette avant en compganie du charmant chaufard, vous serez aux premières loges afin d'apercevoir le meurtre du siècle... celui d'une vache! Notre ami le conducteur à tut fait pour lui passer à 2 pouces de la figure, mais celle-ci a décidé qu'elle nous rendait visite à moi et Florence dans la simili-camionette. À vrai dire, Florence a eu vraiment peur quand elle a vu la tête de la vache dans le pare-brise, elle ne voulait pas de son bec. Je parlais d'un meurtre pour vous vendre nos sensations un peu, mais ce n'était qu'un accrochage puisque notre amie la tendre et affectueuse vache à continué son chemin sur la route en compagnie des autres vaches et de leurs propriétaire, celui-ci qui n'a fait que saluer le chaufard comme si rien ne s'était passé.

Et nous sommes à Branaderos. Je sors du wagon le premier et Florence continue quelques mètres plus haut pour se rendre chez elle. Elva et Enrique m'accueillent chaleureusement dans leur demeure et me montrent les lieux qui assureront mon sommeil pendant les deux prochaines semaines. Par la suite, j'ai joué au "fútbol" avec le petit Tómas (et avec le ballon le plus dégonflé de tous), leur seul enfant. Il est vraiment adorable.

Chez moi à Branaderos, il ya des poules, des porcs, des ânes sur le chemins, un chat et des chiens qui semblent appartenir à tout le monde. Tout ça rend l'air ambiant assez dépaysant. Mais ce qui capte d'autant plus mon attention, c'est la beauté des dizaines de montagnes qui encerclent celle sur laquelle je me trouve, couché sur le hamac à l'entrée de la "casa" de Elva et Enrique. C'est poignant. Je ne peux m'empêcher que de constamment contempler la vue.

Je croyais que la vue était belle de la casa jusqu'à ce que Enrique m'amène dans les champs, qui se trouvent aussi dans les montagnes. Au beau milieu de milliers de maïs, au coucher du soleil, c'est une plus belle histoire que les autres. Il y cultive du maïs pour les bêtes et une sorte d'arachides. Pour s'y rendre il faut traverser les barbelés en arrière de la casa, prendre le petit chemin le long du ruisseau (avec lequel ils arrosent manuellement les champs avec quelques tubes), monter, descendre, remonter, croiser deux ou trois porcs, passer une clôture, redescendre, croiser un âne perdu, une autre clôture, remonter, traverser le champs de Pablo (le papa de Florence) et nous y sommes. Faites-le à l'envers pour revenir, mais avant le coucher du soleil de 6h30, n'oubliez-pas. J'ai passé un après-midi à déterrer les arachides au soleil avec Enrique, encerclé par les montagnes...

En revenant, Elva avait préparé le souper et j'ai discuté longuement avec la grand-maman, la mère de Elva, qui habite juste en haut de nous sur la montagne. Elle aussi est adorable avec son énorme sourire et ces mille questions sur le Québec et notre style de vie. J'en ai aussi beaucoup appris sur les vie des "campesinos".

Cet après-midi je vais à la bibliothèque de Catacocha, où je me trouve présentement, pour aider ceux qui ont si bien pris en charge les cours d'anglais qu'ils donnent à ce même endroit.

Je cesse mon roman et je vous donnes des nouvelles plus tard...

Hasta pronto!

Máximo (j'ai mis du temps à m'habituer à l'accent sur la première syllabe)

mardi 2 juin 2009

repsolgaz

Repsolgaz, si je ne me trompe pas, cest la compagnie de gaz a mon papa d;acceuil.. je me trouve dans une situation similaire a celle de Vanessa du sud. Une belle grande maison au milieu des montagnes avec protection extreme et systeme d;allarme hyper sensible qui sonne trop frequemment la nuit au milieu d;une plantation d;avocatiers de mais et darbres a papaye. Les plancher en marbre sont tres propres et biens entretenue par la bonne, fanny, qui ne me laisse pas l;aider avec les taches menageres. Quoi que je pourria probablement entretenir ma propre salle de bain dont je suis heureuse de pouvoir faire profite ma Voisine de canton, Jenn:)
Je sens un peu de tension (un peu deplaisante) reliees a cette situation et a l;inegalite des milieu. je tiens au fait que je me retrouve la bas par hasard (parce quon a ete tire au sort) Jmy plais bien. Ma famille est drole, surtout le papa! Il parle simplement trop. Il est anti religieu, anti Correa, anti pesticide (sa plantation est bio! malgre sa compagnie de gaz), il croit aux extraterrestre, aimerai que jepouse un equatorien ou un Australien, il est en diette, on mange peu de riz...je ne me sens pas trop depaysee!

Marcelle

dimanche 31 mai 2009

Sur lautoroute sans fin, sortie bout du monde

La journee du 30 mai a commencee de brusque facon. Alors que je revais a une poutine plein de fromage fondant, une detonation ma reveillee en sursaut. Mais qu est-ce que cetait? Vanessa, Marie-Pierre et Amelie, mes cochambreuses se sont egalement reveillees. Quelques secondes plus tard, une autre detonnation retentit dans le silence plutot inquietant de la ville de Cuenca. On aurait dit quil sagissait de coups de feu. Tout de suite, les pires scenarios nous passent par la tete. <<>> ou encore <<>> Nous avons ecarte la derniere hypothese puisqu elle nous semblait quelque peu loufoque. La premiere hypothese semblait, par contre, se confirmer lorsque nous avons entendu une personnes parler au microphone. Ca y est, on va nous anoncer que la ville est tombee. Nous avons ensuite entendu dautres intonations. La tension etait palpable dans la chambre tout comme dans mes intestins. On repassera pour linquietude, je dois aller aux TOILETTES!!! Apres avoir ete au cabinet, la voix dans le microphone setait rapprochee et nous entendions mieux ce quelle disait. <>. Nous avons alors compris quil y avait, a lexterieur, une fete religieuse en lhonneur de Marie et que les detonnations netaient que des feux dartifices. A 5h00 du matin!!! Decidement, jadmire beaucoup le sens du timing equatorien. Si javais a resumer ma nuit en 3 mots, se seraient les suivants : POW! PROUT! POW!

A 9h, nous avons pris lautobus qui devait nous mener a notre lieu de stage et ainsi separer le groupe en deux. Lemotion etait presente au rendez-vous et setait permis damener ses amis stress et larmes avec elle. Apres 3h30 de route a etre coince, car le bus etait plein a craquer et ce nest pas une metaphore, nous sommes arrives a Saraguro. Ce petit village autochtones est vraiment joli et les habitant tous habille en habits traditionels viennent ajouter au cachet de cette petite communaute. Cest dans cette ville que la moitie du groupe effectuera leur stage pour les deux prochaines semaines. Nous leur avons donc dit adieu en se promettant de se revoir vendredi prochain pour une fin de semaine de vacances. De mon cote, voir partir ma copine ma un peu dechire le coeur, mais nous allons tous les deux vivre une experience extraordinaire. Pour la seconde moitie du groupe, cest plus de 4 autres heures de transport qui nous attendait. Nous sommes finalement arrive a Loja, ville ou nous devions faire un transfert dautobus. Nous avons diner dans un restaurant du genre PFK ou les coquerelles sur le bord des cabarets etaient comprises dans le prix du repas. Par la suite, nous sommes partis dans un bus qui ne minspirait pas confiance. Des le depart, le bruit du moteur etait tellement fort qu il aurait pu regler le probleme de surdite de plusieurs sourds. Mon inquietude sest accentuee lorsque nous avons monte une cote et que le moteur du bus a fait le meme ralement que quelqu un qui vient de se conger lorteil sur le coin du sofa. De plus, ma crainte sest concretisee alors que qu une odeur acre a envahi le bus et qu une fumee sortait de la cabine du conducteur. Nous sommes tombe en panne. Malgre tout, nous avons garde le sourire. Finalement, un autre bus est venu nous prendre et nous avons continue notre chemin. Le paysage etait tout simplement hallucinant. Nous voyions pleins de petits villages situes dans des valles maginifiques. Nous avons ensuite traverse une zone de brouillard intense ou nous avions peine a voir a un metre en avant de nous. La ville de Catacocha existe-elle ou est-elle un mythe? Plus tard, enfin, nous avons apercu la sortie <<>>. Jai alors su que Catacocha netait plus bien loin. Apres plus de 10h40 de voyagement, nous sommes finalement arrive. Le detour en vallait la peine, croyez-moi. La vaille de Catacocha est tout simplement hallucinante. . Situee sur un piton rocheux, comme dirait Manon, cette ville de 1300 habitants est tres accueillante. Les gens y sont tres sympathiques et le decor est sublime. Cest rellement dans cette ville que lon comprend ce quest etre une minorite visible. Les gens nous regardent longuement et de maniere intriguee.

Aujourdhui les autres etudiants sont partis dans leurs familles, mais moi je suis tombe malade durant la nuit. Je suis donc seul a lhotel puisque Marie Helene est occupe e aujourdhui.

Je vais donc vous laisse et je vais aller retrouver mon nouveau best friend: imodium. On est inseparable depuis hier soir. Cest beau lamitie.

Etienne Dupuis

vendredi 29 mai 2009

¿Que tan lejos?

Cuenca c;est pas si loin finalement, jai contre mon gre, je ne peux m;empoecher de penser a Sebastian Wierny, haaa! Qui aucrai cru qu;il me suivre jusqu;ici!!!

La ville est belle et touristique. LE tourisme amene certaines choses agreable come les resto ou on trouve de la lasagne et des expresso..Mais aussi les pickpocket...ceux la on les aime moins! on a eu une petite victime et on doit etre plus vigilant. Sinon, jai bien hate de partir pour Catacocha pour partir vers la vrai aventure... meme en laissant derriere l;eau chaude de l;hotel Milan.

On a passe 4 merveileuses journes sur la cote. Pour ma part, on a ete dans le meilleur village possible: Libertador Bolivar! cest pas pour me vanter, mais florence vero et moi , on sest fait bercee par le son des vagues su pacifique toute les nuits dans notre cabane sur la plage ( oui oui, directemenet sur la plage) Les gens du village etaient tellement impliquest et agreable. Ca faisait du bien de ne pas se faire reluquer dans les rues mais plutot saluer amicaliement. On a planter des arbres dans une petite ecole, 12 au total dont 6 sont baptises a nos nom. La boufffe etait super bonne, malgre la friture au dejeune. Il nous on fait un pas mal belle fète a notre depart, de quoi faire brailer la madeleine que je suis. Je repense meme a retourner faire un tours dans ce paradis avant daller au Perou apres le stage. je le conseiulle meme tout le monde!

Malgre la realit- du nord, ici PERSONNE nest malade. Hasard ou on est plus tough? a ver a ver! mais jai quand meme tendance a dire que cest part du hasard pùisquon souffre quand meme un peu de l:Altitude aujourdhui...

ce soir on sort avant de se separer des genre de Saraguro, alors on va aller prendre une biere, jouer une petite game de loup garou et se preparer pour le prochain 8h de bus qui nous attend!

Marcelle

jeudi 28 mai 2009

Et le quart est fait!

Hey oui,

La premiere semaine est passée.
Nombre de victime: 0. Nombre de blessé: 1 pour le sud (mais rien de grave je vous rassure).
Notre intégration dans les pueblos (village) de la côte c est tres bien passée. NOus avons gouté a ce qui risque de nous attendre avec notre vrai famille d acceuille où on passera 1 semaine et demi. C est comme une cure, prise a petites doses. Ca facilite vraiment les choses.

Sortir du grand centre urbain qu est celui de Guayaquil nous a tous fait le plus grand bien. C etait une ville un peu agressante a la longue avec tout ces chauffares qui claxonnent pour tout. Ils tournent la rue, claxon, ils changent de ligne, claxon, ils sont là a attendre a un feu rouge, Claxon!! Non, vraiment ce n est pas exageré. Sans parler du regard qu on attirait sur nous et des gens qui sifflaient les filles a plus finir. Meme moi j en avait un peu mare.

Nos petits village etaient tout ca, mais 100 fois moins agressant et 100 fois plus confortable...
Bon confortable n est peu-etre pas le mot le plus juste, mais de se faire saluer par tous les gens du village, de manger des repas plus que copieux et de voir de près leur rythme de vie de communauté, ça vous fait sentir un peu plus comme chez soi.
Pour faire court, nos quatres jours ont passés comme un mois complet tellement nous avons été occupés et que nous avons experiementé de nouvelles choses. J espere continuer sur le meme rythme...

-Luc Labelle-
Moment de plainte et d;apitoiement sur moi-même.

Ça y ait, la technologie me déteste, ma montre, supposément apte a aller dans l;eau a decider de se remplir du liquide saler de la mer et de ne plus fonctionner! Ce qui signifie pour moi plus d;heure et plus de réveil grrrr. Mais bon je suis aujourd;hui aller m;en racheter une a 5 $ chez un revendeur plutôt louche...

Mais oh horreur et damnation! Alors que je croiyais que mon calvaire ne pourait s;empirer, j;ai fait la TERRIBLE erreur d;oublier mon appareil photo dans le premier autobus pour Cuenca ! NONNNN, je vous en supplie prier tous les Dieux et Bouddha de ce monde pour que la compagnie d;autobus le retrouve et me le réexpédit a Catacocha.

Merci de m;avoir permis d;évacuer ma hargne et ma peine,

Sinon c;est le complet bonheur j;aime la vie, les gens et le pays!
bisouxxxx

Veronica

mercredi 27 mai 2009

LHomme qui ne sentendait pas avec les chevaux

Aujour dhui nous nous sommes rendus a Dos Mangas pour aller faire une expedition dans la foret. Pour ce faire, nous devions nous rendre en chevaux. Je nai jamais eu de problemes auparavant avec ces braves betes. Mais, aujourd hui, tout a change. Tout dabord je fus le dernier a monter a cheval, donc necessairement les meilleurs modeles etaient pris. Alors que les autres avaient le modele de lanne, je me suis retrouve avec un vieux 1982 tout rouille bossele sur les cotes. En effet, mon cheval etait tres maigre et laid. Notre relation a tres mal commencee. Alors que je mappretais a le monter, il a bondit sur les deux pattes arrieres et il a heni tres fort. Decidement, le chemin allait etre long. Jai finalement reussit a monter celui que jai appele Seabiscuit, parce que je ne connaissais pas dautres noms de cheval. Les interactions entre moi et le cheval etaient tres tendus, tout comme mes bijoux de famille sur la selle. Il narretait pas de henir et il ma meme donner un coup de tete sur le genou. AYOYE!!! Je me suis mis a lui lancer quelques bitcheries. Non mais ça ne se fait pas faire des choses comme ça. Seabiscuit ne voulait pas mobeir. Chaque fois que je tirais vers un cote, il allait vers lautre. Heureusement, il y avait un guide qui maidait a diriger le chfal. Malgre la mesentente entre la bete et moi, les paysages etaient magnifiques et jai passe du bon temps. Nous sommes finalement arrive a un endroit ou nous pouvions debarquer de notre cheval. Ouh, cest vraiment dur marcher quand tu viens de faire une heure de promenade. De plus, ma voix etait devenu beaucoup plus aigue. Par la suite, nous avons fait une petite escapade dans le bois. En voulant nous decrocher un fruit des arbres, le guide a fait tomber une mandarine sur le coco dAudrey et nous avons tous pris une douche de jus. Le guide nous a egalement montre plusieurs plantes medicinales dans la foret et cetait vraiment impressionnant. Par la suite, le guide est alle decrocher une genre de noix de coco geante dans la foret et nous en a fait manger. Cela goutait.... la terre. Je ne peux pas dire que cetait mauvais, cetait different! Nous avons ensuite vu des nids de tarentules, mais elles netaient pas a la maison. Il etait ensuite lheure de retourner a Dos Mangos et de revoir mon cher ami le cheval. En retournant, mes compagnons ont rit de mon cheval parce quil etait petit et faible. Jai alors senti beaucoup daffection pour Seabiscuit qui apres tout mavait amene jusqu ici. Notre relation a alors change du tout au tout. Je lui ai dis quelques mots doux a loreille et il ma fait un clin doeil. NOus etions devenus tres proches. Nous avons galoper jusqua Dos Mangos dans la joie et lallegresse. Nous avons par la suite visite des ateliers dartisanant ou nous pouvions acheter queleques bijoux. Extenues nous sommes retournes a notre village.

Bon je vous laisse, je dois aller me preparer pour la fiesta de ce soir a Libertador Bolivar.

Adios

Etienne Dupuis

lundi 25 mai 2009

Las aventurias de Mike en Ecuador

Salut, je dois vous signifiez que jai change de nom pour la duree du voyage en Equateur. Je mappelle maintenant Mike. Jai choisi de changer mon nom parce que les Equatoriens sont incapables de prononcer Etienne. Je me suis par contre rendu compte qu ils ne savent pas prononcer Mike non plus. Ils disent Mickey, comme Mickey Mouse, mais bon!

Mike a beaucoup de plaisir en Equateur. Samedi, nous sommes alles voir une partie de foot, comme disent les francais. 26 Quebecois dans un stade de soccer equatorien, cest tout un contraste. Pour loccasion nous nous sommes acheter un chandail de lequipe local. Quant a moi je me suis achete le chapeau du vrai supporter. Vous devriez voir le chapeau. Tu ne peux pas passer innapercu avec ça sur le coco. La plupart des gens etaient content et fiers de savoir que nous nous interessons au soccer equatorien. La biere la bas est l.50 dollar pour un gros verre. On est loin du 10 dollars pour un petit verre dilue avec de leau au centre bell!!! Le pointage de la partie 0 a 0. Mais bon, cetait vraiment trippant quand meme.

Le lendemain nous sommes partis sur la cote. Paysages a coupes le soufle, gens tres accueillants, WOW! Cest vraiment trippant. Nous sommes herberges dans des auberges familiales et nous avons des conversations avec les gens qui sont vraiment interessantes. Aujordhui nous avons plante 28 arbres sur le terrain dune petite ecole. Le travail etait vraiment epuisant. Apres 1h30 nous avons arretes de travailler le terrain. Je crois que la responsable ne nous trouvais pas assez efficace. Mais bon! En apres midi nous avons visite des petits vilages cotiers. Nous avons pris une biere sur le bnord de la plage. Rien denervant quoi!

Je vous laisse, Mike doit aller dormir dans son moustiquaire.

Adios amigos

Mike Ramirez para los ecuatorianos
Etienne Dupuis pour les autres

vendredi 22 mai 2009

jour 2

Je viens tout juste d;avoir une mauvaise nouvelles qui devrait rendre mon stage beaucoup plus difficile que prevu. non, ce n;est pas l;humidité...(car si javais a decrire guayaquil en un et seul mot, ce serait ce dernier.) je devrais avoir eventuellement les émotions a fleur de peau.
Il n;y a pas beaucoup de nouvelles á donner sur le stage, outre que je me suis finalement trouv- une bonne camera pour pas trop cher. Aujourd;hui, on a passé une tres belle journée chez les soeurs de ma misericordes du bidonville de Pascuale. Tout le monde était tres accueuillant et le diner était excellent, les enfants trop mignon et le soleil trop important. Le poulet au resto du coin était bon et le gellato aussi. n;ayez crainte, on s;en sort bien.
je t;aime papa
Marcelle

24 vedettes en Equateur

Nous nous sommes aujourdhui rendus a Pascuales, une petite communaute dans la ville de guayaquil. La bas, nous avons assiste a un spectacle denfants et nous avons fait la rencontre dune soeur quebecoise qui a decide daider les equatoriens. Par la suite, nous avons joue au soccer avec les enfants dune petite ecole. On sest vite rendu compte que les equatoriens bien que plus jeune ont nettement plus dhabiletes au foot que les quebecois. Ensuite, en retournant vers la maison de la soeur nous avons bifurque sans raison vers le stade de soccer de la communaute ou une fete etait organise en lhonneur dun professeur qui prenait sa retraite. Nous avons ete invite a entrer dans le fameux stade. Une fois a linterieur nous avons ete applaudi pendant de long moment. Sensation etrange. La foule ne derougit pas mais nous oui, cepedant. Nous nous assoyons et assistons a la fete. Pendant ce temps, les gens viennent nous serrer la main et nous demande sils peuvent nous prendre en photo. Enfin, le spectacle se termine et linevitable arrive, nous sommes demande a lavant. Nous y allons et on nous demande de faire une danse. Nous etions reellement comme des superstars. Avant de retourner au centre ville, une fille nous a meme demander de signer notre nom sur un papier. Decidement, ils sont accueillants ces Equatoriens.

a suivre

Etienne D

PS Desole il ny a pas daccent sur les claviers equatoriens

jeudi 21 mai 2009

Tristesse et Bonheur

Bon bon bon , je pensais pas être aussi tendre, mais je pleure depuis hier parce que j'ai un nouvel amoureux que je dois déjà quitter!! ALALALA... en plus ma mère tient absolument a dire que je l'est réveiller à 1h30 A.m paske j'avais oublier ma clé en revenant de chez le Dit amoureux... Malgré tout J' AI HATE, jvais vomir dans pas long mon dernier yogourt avant 1 mois hihi

On se voit bientot les chats..

Jenni
xxx

JOUR 1

Parce que le temps n'arrête jamais d'avancer, la fameuse journée du 21 mai 2009 est finalement arrivée et je n'ai malheureusement que 2hrs 30 minutes bien chrono de sommeil dans le corps. J'aimerais dire que c'est par stress et que par le fait même, je n'ai pas réussis a trouver sommeil, mais non. C'est plutôt par choix de négligence de mon corps que je me suis couchée lorsque le soleil se levait...

C'est avec les yeux encore collés que j'écris et que j'irai m'acheter une nouvelle caméra numérique!!! C'est à 9h hier soir que j'ai réalisée que celle avec laquelle je pensais partir ne fonctionnait plus. Je pensais aller chez Wal mart très tôt ce matin, m'en acheter une et partir pour l'aéroport. Finalement, je prendrais ça un peu plus relaxe ce matin, je déjeunerai devant la télé et je profiterais du "Duty free" pour m'en procurer une. Je pourrais moi aussi partager des photos sur le blog!

J'ai peine à croire qu'on part vraiment aujourd'hui. Mes sacs sont dans l'entrée près de la porte, j'ai mis mes pantalons north face, passée la journée de hier à faire mes valises, bla bla bla. Mais je me demande encore si je réaliserai qu'on part avant d'être arrivée. On verra, et je vous laisserais savoir lorsque je serais de l'autre côté de l'hémisphère!

Bonne journée:)
Marcelle

mardi 19 mai 2009


Et voici, le magnifique groupe explosif de Catacocha!

samedi 16 mai 2009

21 MAY YUL MIA NLX30L1A

Il y a maintenant un peu plus de 2 ans, j'ai reçu une lettre qui annonçait que j'étais acceptée au Cégep St-Laurent. À ce moment-là, si on m'avait dit que le départ pour le stage était la semaine suivante, sans hésiter ou même y réfléchir, j'aurais déjà fait mes valise (Peut-être un peu par inocence ou envie incessante d'aventure).

Maintenant que le départ est quasi-tangible, que les vaccins sont fait, que les médicaments sont achetés, que le processus de "derniers préparatifs" est enclenché, que la session de clôture de DEC est achevée, que je dis au revoirs aux amis et parents que je laisse pour quelques semaines, etc. J'ai un peu la frousse. C'est un peu parce que je n'ai plus le luxe de reculer, parce que j'ai beaucoup plus conscience de ce que nous nous apprêtons à vivre et parce que ça fait deux ans que je me fait à l'idée de partir et l'action de partir en soi est comme un idéal à atteindre qui semble encore lointain...


En fait je dis qu'on à conscience de ce qui nous attend, mais au fond, j'ai beaucoup plus l'impression de me jeter dans le vide en ayant qu'une idée floue du mois à venir tellement on a de possibilité d'action sur le terrain.

Demain, c'est le BBQ et par le fait même, le dernier moment où on se retrouvera tout SENS ensemble avant la fin du stage. Ça y est, on peut commencer à énumérer presque chacune de nos actions en disant que c'est la dernière fois qu'on le fait! Ça marquer vraiment le début de la fin de deux belles années.

Marcelle